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Retard dans le paiement des salaires : Les fins des mois deviennent de plus en plus difficiles pour les enseignants à l’Université de Niamey

Retard dans le paiement des salaires Les fins des mois deviennent de plus en plus difficiles pour les enseignants à l’Université de NiameySelon des sources émanant des travailleurs de l’Université de Niamey, la fin du mois devient de plus en plus un véritable parcours de combattant pour les enseignants et autres travailleurs. Du reste, les salaires sont payés en retard, 10 à 15 jours après la fin du mois pour les enseignants. Les vacataires, eux, depuis un certain temps, ne connaissent même pas la fin du mois. Une situation qui plombe aujourd’hui les activités à l’Université de Niamey et rend les enseignements conjecturaux. Pour le cas des enseignants vacataires, la situation est plus qu’intenable. Avec plusieurs mois d’arriérés, difficile pour certains de pouvoir aller dispenser les cours. C’est dans cette situation de déliquescence, en terme financier, que se trouve le corps enseignant à l’Université de Niamey. C’est, peut être, une des raisons qui ont conduit le syndicat des enseignants et chercheurs du supérieur (SNECS) à débrayer et observer une grève de 72 heures. En tout cas, aujourd’hui, les enseignants et travailleurs de l’Université de Niamey se trouvent dans une situation de dénuement total. Cela, pendant que les autorités rectorales se la coulent douce dans des missions aux allures d’une véritable villégiature entre deux continents. Quant aux membres du bureau du SNECS, ils sont presque tous en mission à l’intérieur du pays dans le cadre des préparatifs des examens du baccalauréat. Une chasse aux frais de mission qui, à tout point de vue, discrédite le mouvement engagé. Vivement alors, que le ministre en charge de l’enseignement, Yahouza Sadissou prenne les choses en main pour éviter aux universités de notre pays de s’enfoncer davantage dans la dégradation académique. Il doit donc de tout mettre en œuvre pour un enseignement supérieur de qualité. Laquelle passe nécessairement par des meilleures conditions de vie et de travail des enseignants. Pour cela, nous ne doutons pas de son amour pour un travail bien fait et sa persévérance dans l’accomplissement de ses taches 

Soum

23 février 2019
Source :  Le Courrier