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Visite du Centre d’éducation islamique de Dogondoutchi : Un joyau équipé mis à la disposition des populations de l’Aréwa

La FIIB, une fondation qui vient en aide aux couches vulnérables

En prenant la parole le Sarkin Aréwa, M. Amadou Sabo, s’est lui aussi félicité du choix de sa localité pour la construction et l’équipement du centre, qu’il estime être une chance et une opportunité pour les enfants et même pour les adultes pour mieux connaître et pratiquer leur religion. « Actuellement, au niveau de notre chefferie nous avons plusieurs demandes en besoin de construction de mosquées, des puits ou des forages et même de ce genre de centre de formation islamique.

Répondant à toutes ces sollicitations, le Directeur pays de la FIIB, a invité les responsables administratifs et coutumiers à dresser leur liste de doléances, à transmettre par voie officielle à la FIIB-Bureau de Niamey, qui après examen l’enverra au niveau de son siège au Koweit, en vue de la suite à donner. M. Mohamed les a rassurés quant à son soutien pour que les différentes requêtes aboutissent. L’activité s’est poursuivie par la visite, de fond en comble, des différentes installations du centre.

« Du lundi au vendredi, je suis mes cours au Lycée et les samedis et dimanche je viens au centre. Cela fait maintenant deux ans. C’est fastidieux, mais j’aime beaucoup çà. J’en suis ravie, car en plus de ce que j’apprends à l’école occidentale, j’apprends sur ma religion pour mieux la comprendre et ainsi mieux la pratiquer. C’est dur mais je ne me plains pas », témoigne Aïchatou Illa, une élève en classe de 2e au Lycée de Doutchi et inscrite au Centre d’Education Islamique. Quant à Ismael Ibrahim, un élève âgé de 18 ans, fréquentant le centre depuis un an, il estime qu’avec les cours qu’il suit au centre islamique, il comprend mieux sa religion et s’applique à mieux la pratiquer. « En plus de la pratique de la religion et de la lecture du Saint Coran, nous apprenons le respect des parents, de son prochain bref comment vivre avec les autres et éviter les pièges du démon. Je suis vraiment heureux d’être ici. Car j’apprends comment vivre sur terre et comment préparer ma vie pour l’au-delà. En tout cas nous remercions la Fondation pour cette initiative », ajoute Ibrahim.

Malam Habibou Halid, fait partie des cinq formateurs du Centre d’Education Islamique. « Je suis Imam d’une mosquée et cela fait un peu plus d’un an que j’enseigne ici. Nous administrons des cours sur la religion, ses préceptes, sa pratique, la lecture du Coran et les bonnes pratiques dans la vie de tous les jours », précise-t-il. Selon lui, en plus des enfants de 7 à 18 ans qui suivent les cours les week-ends, des adultes aussi viennent apprendre sur l’Islam. « La journée nous faisons de cours d’adultes en islam pour les femmes et les nuits c’est autour des hommes de prendre les cours », explique Malam Halid. Le centre accueille aussi des orphelins, ces derniers ne paient rien pour accéder aux cours mais les autres payent chacun 750 FCFA par mois, pour permettre au centre de fonctionner, précise-t-il. Le Centre d’Education Islamique de Doutchi forme actuellement près de 200 élèves, scolarisés et non-scolarisés, âgés de 7 à 18 ans et une cinquantaine d’adultes.

Mahamadou Diallo, Envoyé spécial(onep)

11 février 2019
Source : http://www.lesahel.org/