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Poursuite du dialogue dans le secteur de l’éducation : La FUSEN maintient le cap et engrange des points

Concernant les arriérés et le paiement à terme échu pécules des contractuels et la question des incidences financières liés aux avancements et reclassements des agents de l’Etat, on note les évolutions suivantes : Il n’y a plus d’arriérés de pécules, les derniers, à savoir les 12 mois dus aux enseignants contractuels des Ecoles de Formation à l’Action Culturelle (EFAC) ont été épongés ; Le paiement à terme échu des pécules fait l’objet d’une réforme en cours, notamment la centralisation des démarches administratives y afférentes au niveau du Ministère des Finances ; Enfin le Gouvernement marque son accord de principe pour le payement des incidences financières.

Comme on peut le constater, de décembre 2016 à aujourd’hui, les lignes ont sérieusement bougé. « Au niveau de la FUSEN, on est conscient que la partie gouvernementale n’a pas respecté ses engagements souscrits le 13 décembre 2016, encore que le cadre de dialogue est là ; les pourparlers se poursuivent ; et nous sommes en train d’avancer vers la satisfaction des préoccupations de nos militants. La lutte syndicale est une lutte de longue haleine, faite de compromis et requiert beaucoup de maturité, surtout en cette période de pluralité syndicale ; de surcroit quand vous avez en face de vous un interlocuteur animé par des personnalités rompues sur les questions de stratégie syndicale » ; dixit un animateur de la FUSEN.

Pendant que les lignes bougent du côté justement de la FUSEN, que se passe-t-il dans l’autre dynamique des syndicats du secteur de l’éducation, à savoir la CAUSENiger/SYNACEB ? Ici, on semble camper sur sa position, celle de la rigidité syndicale. Autrement dit, les négociations sont au point mort avec la synergie CAUSE-Niger/ SYNACEB. Et, c’est le surplace.

Oumarou Kané

12 février 2018
Source : La Nation