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Déclaration du Bureau Exécutif National/Syndicat National des Agents Contractuels et Fonctionnaires de l’Education de Base (BEN/SYNACEB)


Le fallacieux chef d’accusation ‘’usurpation de titre’’ parce que le camarade Seyni Harouna écope d’une sanction administrative est une violation flagrante des conventions 87 et 98 de l’OIT ratifiées par l’Etat du Niger; mais aussi de la constitution et le code du travail en vigueur.
Le BEN/SYNACEB rappelle au gouvernement en quête de popularité ; que conformément aux dispositions des statuts et règlements de notre organisation la sanction administrative du camarade Seyni Harouna n’entache en rien son mandat électif qui cours jusqu’au 06 Avril 2018.
Comme si le ridicule ne tue pas les renaissants ; connaissant pertinemment la situation administrative du camarade, il a conduit la délégation du SYNACEB dans toutes les discussions avec le comité interministériel des négociations présidées par le ministre d’Etat Bazoum. La signature du communiqué conjoint du 13 décembre 2016 ; parafée par le camarade Seyni Harouna en est une parfaite illustration.
Le BEN/SYNACEB rassure les camarades que ces arrestations et autres intimidations résultent de l’incapacité des princes au pouvoir à faire face aux véritables préoccupations des enseignants et du peuple en général. Et rien ne sauraient nous dévier du noble combat engagé pour la défense des intérêts des militants.
Aguerri dans les stratégies de manipulations ; le BEN/SYNACEB constate que cette situation sciemment orchestrée est de nature à détourner l’opinion sur les affaires de détournement des deniers publics et tous les autres scandales révélés par certaines presses nationales et internationales.
Au vu de ce qui précède, le BEN/SYNACEB :
1. Constate qu’en agissant ainsi ; le gouvernement de la 7ème République vient de dépasser les bornes à nous attribuer,
2. Dénonce la manière peu orthodoxe par laquelle le camarade SGA1 a été interpelé et gardé à vue par la police sans visite ;
3. Condamne avec la dernière énergie l’attitude va-t-en guerre, la Haine viscérale, le mépris vis-à-vis des enseignants du Niger et leurs organisations par les autorités de la 7ème République,
4. Exige la libération immédiate et sans condition du camarade Seyni Harouna ; 1er Secrétaire Général Adjoint du BEN/SYNACEB,
5. Lance le mot d’ordre d’alerte maximale au sein de toutes les structures régionales ; départementales et communales ainsi que des instances de la structure ;
6. réaffirme avec force, sa ferme détermination à poursuivre la lutte pour la restauration de la dignité de l’enseignant, le respect de la liberté syndicale et des accords qui le lient au gouvernement,
7. Demande à toutes les enseignantes et tous les enseignants de rester sereins et mobilisés autour du cadre en attendant les tous prochains mots d’ordre car rien ne résiste au temps,
8. Appelle tous les citoyens soucieux du devenir de l’école à une mobilisation générale pour sauver l’école publique Nigérienne et les lois de la République.
En fin le BEN/SYNACEB se félicite du soutien des organisations sœurs ; de la société civile, du BIT et de la CSI.
- Vive l’unité syndicale ;
- Vive le mouvement syndical