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Lancement de travaux de construction de deux centres d’excellence à Université de Niamey : Renforcement des capacités en infrastructures académiques et de recherche

Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd Mamoudou Djibo a procédé, le vendredi 10 février 2023 à l’Université Abdou Moumouni de Niamey,  à la pose de la 1ère pierre pour la construction de deux bâtiments. Il s’agit du Centre d’excellence Régional pour les productions pastorales (CERPP) logé à la Faculté d’Agronomie et du Centre émergeant africain innovant d’enseignement,  d’apprentissage des mathématiques et sciences pour l’Afrique sub-saharienne (CEA MS4SSA) situé au sein de l’Ecole Normale Supérieure. Financée par la Banque Mondiale, la construction de ces bâtiments va permettre à l’Université Abdou Moumouni de renforcer ses infrastructures académiques et de recherche.

Le Centre d’excellence Régional pour les productions pastorales (CERPP) est construit sur un terrain de 1655 m². La construction des bâtiments devant abriter les deux Centres d’excellence de l’Université Abdou Moumouni de Niamey est la consécration de la collaboration entre le Ministère en charge de l’Enseignement supérieur et la Banque Mondiale. «Le gouvernement de la République du Niger a signé avec l’Association Internationale de Développement (AID) de la Banque Mondiale, le 8 mai 2019, un accord de financement d’un montant de 15 millions de dollars américains, soit environ huit (8) milliards de FCFA, pour le financement de trois Centres d’excellence d’Afrique pour l’impact sur le développement, dénommés CEA-Impact», a rappelé Phd Mamoudou Djibo.

L’objectif général de ces projets est d’améliorer la qualité, l’ampleur et l’impact sur le développement de la formation de 3ème cycle à travers la spécialisation et la collaboration régionale. Ils sont mis en œuvre en collaboration avec l’Association des Universités Africaines (AUA). Ils constituent le premier financement d’envergure sur fonds extérieurs de l’enseignement supérieur nigérien, et cela depuis plusieurs décennies. «Les Centres d’excellence sont des structures autonomes, gérées par des équipes issues des institutions qui les abritent. Les objectifs qui leur sont assignés sont, entre autres la formation de plus de 1.200 étudiantes et étudiants en Licence, Master et Doctorat, l’accréditation des formations, la construction et l’équipement d’infrastructures d’enseignement et de recherche et l’acquisition des matériels roulants», a-t-il relevé.

Le ministre Djibo a rappelé que l’amélioration de la qualité de l’enseignement à tous les niveaux est un engagement fort du Président de la République. Dans le domaine de l’enseignement supérieur, au cœur de cet engagement, cette promesse est aujourd’hui concrétisée par plusieurs actions. Il s’agit entre autres du rehaussement de la subvention allouée au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en général et aux Universités publiques en particulier, le recrutement de 171 nouveaux enseignants-chercheurs, la construction et l’équipement de plusieurs infrastructures académiques et de recherche, pour plus de 7.200 places nouvelles, l’amélioration du climat social dans les Universités et grandes écoles, une meilleure visibilité de notre système au plan international. «Les centres d’excellence renforcent ainsi les actions déjà entreprises pour l’atteinte des objectifs du gouvernement nigérien», a-t-il souligné.

Auparavant, la représentante de la Banque Mondiale, Mme Aissatou Maisha Dicko a souligné que la construction de ces deux centres participe au projet des Centres d’Excellence d’Afrique pour l’impact sur le développement (CEA Impact). «Ce projet est une initiative de la Banque Mondiale en collaboration avec les gouvernements des pays participant pour soutenir les établissements d’enseignement supérieur spécialisés en Afrique», a-t-elle précisé. Aussi, Mme Aissatou Maisha Dicko a ajouté que suite au succès de la première génération des CEA et pour impulser davantage le développement en Afrique, la Banque mondiale et l’Agence française de développement, en collaboration avec les gouvernements africains, ont lancé en 2019 cette génération des CEA qui compte 53 centres dont trois du Niger. «Le développement du capital humain est essentiel pour accroître la productivité dans les secteurs clés et promouvoir la diversification économique en Afrique» a-t-elle précisé.

Pour sa part, le Recteur de l’Université Abdou Moumouni, Pr Saidou Mahamadou a indiqué que le gouvernement du Niger a accepté de parrainer le financement de la Banque Mondiale, à travers la signature d’un accord de financement composé de don et de crédit.

 Yacine Hassane(onep)

Source : http://www.lesahel.org/