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Lancement d’une formation financée par le FAFPA : Pour la reconversion de 50 jeunes diplômés nigériens vers des métiers porteurs

Le directeur général du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA), M. Harouna Elhaj Oumarou, a présidé hier matin à l’Ecole des Mines, d’Industrie et de la Géologie (EMIG) de Niamey, la cérémonie de lancement d’une formation de 50 jeunes diplômés nigériens. Il s’agit à travers cette formation d’aider à la reconversion des jeunes apprenants dans des métiers où ils pourront trouver de l’emploi sur le marché du travail. Cette formation s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux programme de formation initié par le FAFPA, destiné aux jeunes nigériens dans divers métiers dont ceux en Water Assainissement Hygiène, en Géotechnique et en Concassage. La session de formation s’est déroulée en présence du directeur général de l’école, Dr Ousman Mahamadou et plusieurs invités.

Dans ses propos liminaires, le directeur général du FAFPA, M. Harouna Elhaj Oumarou, a indiqué que depuis plusieurs années, le fonds est au cœur des sollicitations des différentes couches socio professionnelles pour répondre aux différents besoins en renforcement des compétences. «Aujourd’hui, en initiant, cette formation, le FAFPA entend apporter comme toujours sa contribution à la lutte contre le désœuvrement et le chômage des jeunes. Toute chose qui constitue un facteur important, pour le développement économique et social de notre pays», a déclaré le DG du FAFPA. Il a ensuite ajouté ces 50 jeunes retenus pour la formation sont issus de toutes les régions du Niger ; ils sont tous en difficulté d’insertion, mais ont déjà un pré-requis.

En effet, ceux retenus à suivre la formation en Water Assainissement Hygiène sont déjà titulaires de diplômes de niveau CAP minimum et BTS au maximum, dans les domaines des Mines, de l’Environnement, de la Pétrochimie, de la Biochimie, de la Chimie, ou toutes autres filières connexes. Quant à ceux qui vont suivre la formation en Géotechnique, ils sont titulaires de diplômes de niveau CAP minimum et BTS au maximum en géologie, en Mines, en Génie pétrolier, en électricité, en mécanique, en Electromécanique, ou toutes autres filières connexes. Pour ceux qui vont suivre la formation en concassage, ils sont, quant à eux, titulaires de diplômes de niveau CAP minimum et BTS au maximum en géologie, en Mines, en Génie pétrolier, en Electricité, en Mécanique, en Electromécanique, ou toutes autres filières connexes.

Ces formations visent ainsi, la reconversion de ces diplômés, dans des métiers porteurs, afin de leur faciliter l’accès à l’emploi. «Le FAFPA, entend par ce fait contribuer, conformément à sa mission, à l’employabilité des jeunes nigériens pour leur permettre de bénéficier des opportunités d’emplois dans les domaines des BTP», a déclaré le DG du FAFPA qui précise que depuis plusieurs années, le métier de géotechnique, concassage et Wash est d’actualité sur le marché de l’emploi. Ce qui explique d’ailleurs, le fait que de nombreuses offres d’emplois restent non satisfaites dans le domaine du fait de la raréfaction de candidats formés et disponibles sur le marché de l’emploi.

Pour sa part le directeur général de l’EMIG, Dr Ousman Mahamadou a expliqué que, l’EMIG est un établissement public à caractère scientifique culturel et technique créé par la Loi n°2004-019 du 16 mai 2004, placé sous la tutelle technique du Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur et la tutelle financière du Ministère des Finances. Ses missions sont entre autres de Former des ingénieurs (Master) capables de concevoir, de créer et de gérer des unités industrielles avec 6 options ; de former des techniciens supérieurs (Licence) capables d’assurer l’exploitation et la maintenance d’unités industrielles avec 9 options ; de former des BTS pour assurer le perfectionnement de professionnels en activités, etc. «Deux domaines de formation caractérisent l’EMIG selon la récente réforme LMD : Les Sciences de la Terre qui regroupent les filières (Génie Civil, Géologie, Génie Minier et Environnement, Sciences de l’eau) et les Sciences et Technologies de l’Industrie qui comprennent les filières (Génie Electrique, Génie Mécanique et Génie Informatique). Deux autres options du projet CEA Impact viennent compléter notre carnet de formation : La Licence ‘’Environnement Minier’’ et le Master ‘’Gestion et Restauration des Sites Miniers’’ pour lesquelles nous venons d’obtenir une accréditation nationale», a conclu Dr Ousman Mahamadou.

Nafissa Yahaya (Stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org/