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Réunion du dialogue politique Gouvernement-PFT du secteur de l’éducation : Examiner les points de la revue sectorielle pour améliorer davantage le secteur

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PhD. Mamoudou Djibo, assurant l’intérim du Premier ministre, Chef du gouvernement, a présidé, le 22 juillet dernier, dans la salle des banquets de la Primature, la réunion du dialogue politique entre le gouvernement et les partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation. La réunion du dialogue politique sur le secteur de l’éducation est une tradition de travail qui se tient au lendemain de la revue sectorielle afin d’examiner ensemble les résultats des travaux de la revue.

Ainsi, à la lumière des progrès enregistrés et des difficultés surmontées, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a indiqué qu’il s’agit de revoir, améliorer ou adopter de nouvelles stratégies pour consolider le système éducatif et avancer dans la voie tracée par le Président de la République en vue du développement du capital humain.

 Il a aussi rappelé qu’à l’ouverture de la revue sectorielle, les travaux sont orientés autour des préoccupations du secteur. Il s’agit de l’accès aux infrastructures dont le remplacement progressif des 36 000 classes en paillote, la construction des internats pour les jeunes filles.

De même, devait souligner le ministre Mamoudou Djibo, la qualité qui interroge de faire le point sur la réforme curricullaire, à la lumière de son évaluation, la qualité des apprentissages, à la lumière des progrès réalisés par le Niger notamment en produisant les meilleurs résultats à l’évaluation PASEC 2019 ayant regroupé 14 pays.

Parmi les préoccupations, a-t-il ajouté, figure l’adéquation des qualifications avec les besoins de l’économie qui interroge la qualité de filières au niveau de la formation professionnelle et technique et de l’enseignement supérieur, la qualité, le nombre et les compétences du corps enseignant à tous les niveaux. Il y’ a aussi la continuité éducative dans les zones en situation d’urgence dont il s’agira d’évaluer l’efficacité des stratégies mises en œuvre pour offrir la continuité du droit à l’éducation aux enfants déplacés internes et déplacés externes du fait de l’insécurité et voir dans quelle mesure les actions combinées de l’État, des structures humanitaires et des ONG ont produit des résultats bénéfiques et comment mieux coordonner les efforts.

Le ministre Mamoudou Djibo a poursuivi  en notant les mesures d’affermissement du système éducatif à travers les réformes indispensables décidées par les partenaires techniques et financiers du secteur de l’Education et de la Formation, notamment la carte scolaire, les statistiques, l’orientation scolaire, les normes de construction. 

Il a également indiqué que les préoccupations ont pris en compte la scolarisation de la jeune fille à travers l’évaluation de la mise en œuvre de la stratégie nationale. Et enfin, l’état de mise en place des groupes stratégiques qui seront de nouveaux instruments de réflexion thématique pour améliorer en permanence les activités.

PhD. Mamoudou Djibo a par la suite soutenu que la revue devait aussi évaluer l’atteinte des indicateurs tant au niveau du PTSEF qu’au niveau du programme d’appui de l’Union européenne dans la mesure où l’atteinte des objectifs ouvre des perspectives de moyens supplémentaires.

« Nous allons ainsi passer en revue les points soulevés et organiser un échange constructif pour voir comment améliorer davantage la gouvernance d’ensemble, le financement et la redevabilité mutuelle notamment à travers l’utilisation des ressources additionnelles au budget de l’État », a-t-il précisé. Enfin, il a rappelé que, malgré le contexte sécuritaire très préoccupant, le gouvernement va mettre à la disposition du secteur 22% des ressources du budget de l’État concrétisant l’engagement du Président de la République qui a fait du secteur de l’éducation sa priorité, au même niveau que la sécurité.

Pour sa part, l’ambassadrice de l’Union européenne, Cheffe de file des PTF du secteur de l’éducation, Mme Elena Denisa Ionete, a réitéré le soutien des partenaires pour la réforme et le développement  du secteur.  Elle a aussi fait remarquer que 2022 est une année charnière pour la préparation du nouveau plan sectoriel de l’éducation et de la formation, mais également pour la préparation de nouveaux financements du programme mondial sur l’éducation, l’une des sources les plus importantes du financement du secteur de l’éducation.

Oumar Issoufou(onep)