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Éducation Nationale / Gestion administrative : une affectation qui en cache une autre

La semaine dernière, sur les réseaux sociaux, l’on a vu un écrit circuler pour saluer la sortie d’une décision d’affectation, émise par la Direction des Ressources Humaines du Ministère de l’Education Nationale. Pour l’auteur du texte que nous évoquons, l’acte est d’autant héroïque qu’il vient soustraire du désoeuvrement des cadres pour les mettre à la disposition de l’administration. En effet, depuis qu’en fin de mandat, ou depuis qu’ils sont relevés de leurs fonctions de responsabilité qu’ils occupaient, selon l’écrit, ils ne faisaient rien, souvent presque oubliés de leur tutelle qui les laisserait à se ronger des ongles devant les sièges des partis politiques dans l’espoir sans doute de capter là une nouvelle promotion, ou à penser des combinaisons devant le PMU-Niger, dans l’espoir là aussi d’attraper des francs lourds ainsi que le disait un autre au tout début du pari-mutuel dans le pays.

Dans le fait, un tel acte administratif n’a rien d’héroïque pour faire croire au nouveau ministre de l’Education Nationale dont on voudrait abuser de la naïveté et peut-être, s’il en a, de la vanité. En vérité, en signant un tel document pour lequel on lui fait croire qu’il s’agit exclusivement, ainsi que le laisse entendre l’écrit élogieux diffusé sur les réseaux sociaux, l’on a profité pour faire d’une pierre deux coups en réglant des comptes et non, sans tromper le ministre qui a dû faire trop confiance à ses collaborateurs et comprendre à la fin qu’on l’a trompé.


Sur la liste des affectés, il y en a qui sont oubliés et dont la position administrative n’est même pas connue et dans certains cas, des gens qui, promus après mise en position de stage, au principalat, et qui occupent régulièrement une position dans l’administration après une affectation régulière, sont, on ne sait sur quelle base, affectés, pour aller loin, sans que rien ne justifie une telle mutation qui semble être ou un règlement de compte ou une non-maîtrise du personnel par ceux qui sont censés les gérer.

Mais, c’est un autre nom qui attire l’attention de tous. Il s’agit d’un acteur de la société civile, trop loquace ces derniers temps sur la gouvernance du ministère dont il dénonce les travers, dévoilant toujours et courageusement, son identité pour assumer ses critiques. Faut-il croire que sa parole gêne tant qu’il fallait l’éloigner de Niamey et lui régler ainsi des comptes ?

Ceux qui ont fait ça ne rende pas service à Bazoum et encore moins à Pr. Natatou

Ils ne rendent pas service d’abord à Pr. Natatou parce qu’ils auront trompé le ministre en lui faisant croire que ce sont d’anciens cadres qui n’ont pas été affectés depuis longtemps qu’ils n’occupent plus aucune fonction et c’est du reste sur une telle base que le commentateur flatteur, croyait bon de saluer la signature du ministre qui aurait fait affecter des gens devenus des intouchables. On a trompé Pr. Ibrahim Natatou et avec une telle tricherie, la confiance ne peut que s’en ressentir entre lui et ses collaborateurs qui commencent déjà à abuser de sa confiance. On ne gère pas avec des humeurs, avec des affects, pour faire le mal. Oublient-ils d’ailleurs qu’en agissant ainsi, ils montrent bien que les écrits de celui qu’ils affectent, les dérangent parce que sans doute alors, sa satire dit la vérité sur leur gestion ? Et de ce point de vue, le nouveau ministre a de quoi se méfier de ses collaborateurs. Peut-il d’ailleurs enfin comprendre pourquoi le ministre Rabiou qu’il remplaçait, hésitait par deux fois, à poser la main sur tout papier que ces gens soumettent à sa signature ?

Ils ne rendent pas service à Bazoum dont ils se réclament si proches pour oser tant de tricheries, car le faisant, il peut lui aussi comprendre que ceux qui doivent l’aider ne l’aident pas. Et c’est d’autant tragique pour les « mousquetaires » que Bazoum peut vérifier pour tout savoir sur ce ministère où depuis quelques temps il n’y a que de grands bruits.
Et pourtant Bazoum tient tant à réussir là !

MAIKZARFI