Enseignement Supérieur : Complot politique contre le ministre ?
Depuis le lancement de l’année académique 2021-2022, une levée de boucliers est constatée dans le secteur de l’enseignement supérieur. Des sit-in et des déclarations sont organisés par des syndicats d’étudiants, des travailleurs du centre des oeuvres universitaires et d’enseignants et chercheurs de l’Université Abdou Moumouni de Niamey pour fustiger la gestion et le comportement du ministre de l’Enseignement Supérieur, PHD Mamoudou Djibo. Cela à moins de six (6) mois de sa nomination à la tête du ministère. Pour beaucoup d’observateurs, cette situation ne s’explique pas si elle n’est pas motivée par d’autres considérations inavouées. Du reste, des observateurs pensent que cette levée de boucliers résulterait d’un vaste complot politique qui serait entrain d’être mis en exécution contre le ministre de l’Enseignement Supérieur. Un complot ourdi qui aurait pour motivation de faire partir Mamoudou Djibo de la tête du ministère de l’Enseignement Supérieur. Au profit, il semble, d’un ancien recteur qui, en son temps, aurait acheté à travers des prêtenoms tous les véhicules reformés de l’Université de Niamey. Dans cette perspective, des moyens colossaux auraient été mobilisés. Une autre raison qui explique le complot est l’annonce des inspections dans les Universités publiques. Ce qui fait courir sans nul doute certains responsables académiques. PHD Mamoudou Djibo, considéré comme la bête noire dans le secteur, est toujours victime de la hargne de certains Nigériens habités par des esprits grégaires.
L’homme, on le sait, est connu pour sa franchise et son refus de cautionner la tricherie. Les conspirateurs et leurs sous-fifres guidés par une certaine subjectivité, seront bientôt démasqués. A cet effet, selon des sources crédibles, une enquête serait ouverte pour mettre à nu les instigateurs et leurs complices tapis dans des structures syndicales, au centre des oeuvres universitaires (COU) et au Rectorat. Car, aux yeux des gouvernants, les agissements en cours dans le secteur de l’Enseignement Supérieur s’apparentent à un sabotage. Alors même que le ministre avait affirmé et martelé, le 21 mai2021, dans les colonnes du Sahel qu’il est ouvert au dialogue, prêt à écouter, à recevoir des revendications et à les traiter dans le mesure des moyens mis par l’Etat à la disposition du département ministériel qu’il dirige. Mais, apparemment, cela semble tomber dans l’oreille de gens animés d’une forte volonté de nuisance.
Ali Soumana