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Rentrée académique 2020-2021 au Niger : Une reprise des cours, les autorités ont encore du pain sur la planche

Rentrée académique 2020-2021 au Niger : Une reprise des cours, les autorités ont encore du pain sur la planche

Le monde scolaire nigérien va reprendre le chemin de l’école demain, 15 octobre 2020. Pour cette occasion, le ministre en charge de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique M. Daouda Mamadou Marthé a livré un message. Cette reprise des classes intervient, seulement après quelques semaines de vacances au terme d’une année scolaire particulièrement difficile. A cela s’ajoute les inondations ayant occasionné des sinistrés qui ont eu refuse dans les classes de cours. Actuellement, plus de 40 écoles sont occupés par des sinistrés, victimes des inondations. Dans son message qu’il a prononcé, M. Daouda Mamadou Marthé a reconnu, que cette rentrée constitue un défi majeur pour le Gouvernement du Niger, car la présente année scolaire portera encore les séquelles de la pandémie à coronavirus. Ainsi, le ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique interpelle les consciences individuelles et collectives face à l’urgence et la nécessité d’agir ensemble dans un contexte manifestement sensible.       

La rentrée scolaire, entre les discours et la réalité

Le préparatif de la rentrée bat son plein, à tout les niveaux. Néanmoins, cette rentrée peut être plus difficile, voire impossible, quand on regarde de près, la distance qui sépare, les discours politico-politiciens et la réalité de la situation de l’école nigérienne et ses acteurs. Les acteurs du premier rang du système éducatif du Niger sont les enseignants. Ces derniers sont déjà montés au créneau avec des revendications justes et légitimes. Parmi ces syndicats, on peut citer, l’Union des Professeurs des Enseignements Secondaire du Niger (UPES), la Fédération des Syndicats de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Professionnelle et Technique (FSES/PFT), etc. ont lancé des ultimatums (préavis de grève) avec une batterie de revendication.

Ainsi, nous invitons chacun dans sa sphère de compétence de mettre en avant l’intérêt général. Chacun doit offrir le meilleur de lui-même pour assurer et garantir pour tous, le droit à une éducation de qualité. L’Etat doit pour sa part, prendre l’engament de résoudre définitivement les préoccupations revendicatives des tous les enseignants.