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Rencontre de haut niveau sur l’agriculture et l’alimentation dans des contextes de crises, à Bruxelles (Royaume de Belgique) : Invité d’honneur de cette rencontre, le Président Issoufou Mahamadou y a été représenté par le ministre d’Etat Albadé Abouba


C’est ainsi qu’en délivrant le discours du Président de la République devant les participants, le ministre d’Etat M. Albadé Abouba, a souligné que « pour atteindre l’objectif faim zéro, le soutien à une bonne alimentation et à une bonne éducation des filles et des garçons s’avère nécessaire et même indispensable ; ainsi que l’appui a une autonomisation des femmes et aux infrastructures rurales, une façon de mettre les populations nigériennes à l’abri des affres de la famine ».
Au nombre des allocutions prononcées au cours de la réunion, l’on peut noter celle du Commissaire chargé de la coopération internationale et du développement, M. Neven Mimica, qui a souligné que l’insécurité alimentaire demeure un défi mondial, c’est pourquoi l’Union européenne aura mobilisé près de 9 milliards d’euros, entre 2014 et 2020, pour financer des initiatives dans les domaines de l’agriculture durable et de la sécurité nutritionnelle dans plus de 60 pays.
Pour sa part, le Commissaire européen en charge de l’aide humanitaire et de la gestion des crises, M. Christos Stylranid, a indiqué que les crises alimentaires restent un défi mondial nécessitant des efforts communs.
De son côté, le Directeur général de l’Organisation  des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO), M. Jose Graziano Da Silva, a estimé que les conflits, l’instabilité, l’impact des catastrophes climatiques constituent les véritables obstacles à l’élimination des crises alimentaires.
Il ressort des conclusions du rapport 2019 qui a été présenté au cours de cette rencontre, qu’une coopération approfondie associant prévention, préparation et actions est d’une très grande nécessité en vue d’apporter des réponses adéquates aux urgences humanitaires et à leurs causes profondes qui sont, entre autres, les conflits, les crises économiques, les changements climatiques et les déplacements des populations.
En définitive, cette rencontre de Bruxelles a permis de faire le point a été fait sur les engagements concrets relatifs à la création d’emplois pour les jeunes ruraux dans les filières de l’agriculture et de l’élevage, ainsi que sur la malnutrition.

Saadi Sanda, AP/Ambassade à Bruxelles

03 avril 2019
Source  :  http://ambaniger-bruxelles.be/