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Elèvage de vollailles : Une basse-cour riche et diversifiée

Avec tant de diversités, les volailles sont élevées depuis leur bas âge avec plein d’attention sur les conditions de leur croissance. Après leur adaptation survient le conditionnement de la reproduction.C’est là qu’interviennent les astuces modernes. « Aussitôt les œufs pondus, l’aviculteur les récupère et les met dans une couveuse, pour une durée de 21 jours pour le cas de poulet. Après l’éclosion artificielle, les poussins durent un délai pareil de trois semaines pour l’étuvage au moyen de la lumière H24 des ampoules ‘’70’’proprement choisies », a expliqué Issaka Ibrahim, un autre aviculteur rencontré au salon de Niamey.Face aux éventuels défauts de croissance de santé d’une volaille, les éleveurs font recours à leurs confrères,d’ici ou d’ailleurs, qui sont plus habitués au conditionnement de la race donnée.pour nourrir les volailles, les aviculteurs utilisent plusieurs aliments dérivés majoritairement des productions céréalières locales, avec souvent des croisements.

« J’ai connu d’énormes difficultés dans ce métier. Passionné, je partais jusqu’au Nigéria voisin pour payer des races. Le marché était très aléatoire de telle sorte qu’on endossait des pertes, du fait aussi de la faible maitrise des astuces d’élevage de certaines races. L’environnement n’est pas identique de là où j’ai appris le métier. Certains aliments pour volaille étaient rares. Nos volailles sont principalement destinées à l’aviculture domestique contrairement aux fermes industrielles de volaille pour consommation. Dieu merci, ces dernières années le marché se développe assez », se réjouit Issaka aviculteur depuis 13 ans.

Au-delà de la diversification, la performance que connait la filière de l’élevage de la volaille au Niger est aussi accentuée avec les avantages qu’offre le progrès de la technologie de l’information et de la communication dans les approches de la commercialisation. En effet, les volailleurs usent de plusieurs outils de commerce en ligne, pour rentrer en contact avec leurs fournisseurs et clients. Par le biais des réseaux sociaux, ils discutent en bon terme, avec des images illustratives à l’appui.

Le défi, reste celui de la modernisation. Selon Mohamed le matériel utilisé est essentiellement traditionnel. Ce qui laisse encore un peu complexe la gestion des fermes.

Mahamane Chékaré Ismaël(Stagiaire)
22 février 2019 
Source : http://www.lesahel.org/