Editorial : Percée diplomatique du Niger
Décidemment, la carte diplomatique et consulaire du Niger n’aura cessé de s’élargir depuis l’accession, en 2011, de SE. Issoufou Mahamadou à la magistrature suprême. Cette percée diplomatique n’était point le fruit du hasard, car dans le programme politique qu’il avait présenté aux électeurs nigériens en 2011, il accordait une grande priorité à l’action diplomatique. Conscient des difficultés de tous ordres que rencontrait le Niger, le Président Issoufou avait très vite compris qu’une offensive diplomatique tous azimuts pouvait être une voie salutaire pour mettre le pays sur le rail du développement. En effet, dépendant en grande partie du soutien de la Communauté internationale, le Niger ne pouvait rester en marge de la construction des grands ensembles économiques, politiques et sociaux du monde contemporain.
C’est ainsi que, face aux grands enjeux planétaires de l’heure que sont les changements climatiques, le terrorisme international, la grande criminalité transfrontalière, l’immigration irrégulière et bien sûr les questions de développement, le Président Issoufou n’aura eu aucun répit et aura été sur tous les fronts. En deux quinquennats, son action politique et diplomatique aura permis de faire résonner la voix du Niger bien au-delà de nos frontières. Son leadership sous régional, régional, continental voire international, ne souffre aujourd’hui d’aucune ambigüité : en dix ans de présidence, il s’est taillé une stature internationale qui nous laisse encore admiratifs.
Sous son magistère, et grâce à sa vision exceptionnelle des choses qui lui donnait toujours une longueur d’avance sur les autres, il aura été à la fois le porte-voix du Niger, du Sahel, de la CEDEAO, de l’Afrique, bref de tous les peuples qui œuvrent pacifiquement pour un monde de solidarité, de justice et de liberté. En dépit des menaces sécuritaires graves qui pesaient sur le Niger, le Président Issoufou n’aura jamais baissé les bras dans sa quête inexorable pour un Niger paisible et stable.
Par Zakari Alzouma Coulibaly
09 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/