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L'air du temps : Ces ‘’taximen-gangsters’’ qui hantent les rues de Niamey

En toute évidence, un tel phénomène porte atteinte à la crédibilité de la corporation des acteurs du transport urbain. C’est à ce titre que le syndicat des conducteurs de taxi s’en est profondément offusqué, allant jusqu’à demander, mercredi dernier sur les ondes d’une radio de la place, aux autorités compétentes de prendre la question au sérieux. En effet, le métier de taxi ne doit pas continuer à payer les frais de cette crise de confiance naissante entre les clients et les conducteurs de taxi. C’est pourquoi des investigations sérieuses doivent être menées pour séparer les bons grains de l’ivraie. En plus de la rigueur à observer dans l’enquête de moralité au niveau de l’attribution des autorisations d’exercice du métier de taximan, il y a lieu d’endiguer le phénomène des taxis opérant sans le fameux numéro de portière.

En attendant, des mesures s’imposent aux usagers pour éviter de tomber dans le piège sordide des ‘’taximen-gangsters’’. Comme le conseille un responsable du syndicat des conducteurs de taxi, les gens doivent éviter de prendre des taxis ne portant pas de numéro de portière ou l’insigne de tête de taxi, mais aussi surtout les taxis dont les portières ne s’ouvrent pas de l’intérieur. Mieux, les clients doivent éviter d’être placés au milieu entre des gaillards qui pourraient être des voleurs masqués en clients.

Comme dit l’adage, un homme averti en vaut deux…

Assane Soumana(onep)

12 juin 2020
Source : http://www.lesahel.org/