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L'air du temps : Après les récoltes, les comptes et la bombance

Jadis, ces soirées culturelles étaient agrémentées par le chant et la danse aux sons des tam-tams et autres sons du terroir. C’était l’époque des chaudes nuits d’escapade au cœur de l’ambiance, avec des filles et des garçons chantant et dansant aux rythmes du bitti-harey dans le Zarmaganda, de l’agaïta et du ganga dans le Manga, du ‘’douma’’ et du Kalangou dans le Gobir et le Katsina, du goumbé dans la région du fleuve, du dondon et du kountché-harey dans le Boboye et le Zigui, du tendé et de l’akazam dans l’Ader et l’Aïr, etc.

Mais, de nos jours, rien de tout cela ! La musique moderne a fini par supplanter nos rythmes authentiques jusque dans le milieu rural. Et c’est avec le fameux ‘’boomer’’ qu’on fait le show au village, quitte à provoquer de longues nuits d’insomnie chez les plus anciens dont les oreilles supportent mal ces rythmes cahoteux et ces sons tonitruants. Mais enfin, l’ambiance est toujours là…

M. Assane Soumana(Onep)

26 octobre 2018
Source :  http://lesahel.org/