Skip to main content

« Nouvelles routes de la soie » : l’Afrique veut sa part du gâteau : Le continent attend toujours beaucoup de Pékin, son premier partenaire commercial depuis 2009.

La « Chinafrique » a connu des hauts et des bas

Lire aussi :   L’Afrique au cœur de la nouvelle Route de la soie

« L’engouement manifesté par de nombreux pays africains, y compris à l’Ouest, contraste avec un plan qui semble ne concerner l’Afrique qu’à la marge, souligne Clélie Nallet, de l’Institut français des relations internationales (IFRI). Sans doute faut-il y voir l’expression d’une crainte que les investissements chinois à l’avenir se focalisent moins sur ce continent qui en a profité largement. »

La « chinafrique » a connu ces dernières années des hauts et des bas. Mais le continent noir attend toujours beaucoup de Pékin, son premier partenaire commercial depuis 2009. Et d’abord, qu’il l’aide à mieux s’insérer dans la production manufacturière mondiale, où les économies africaines tiennent un rang mineur. Les projets d’infrastructures traditionnellement associés aux « Nouvelles routes de la soie » – ports, autoroutes ou chemins de fer – apparaissent comme de potentiels vecteurs d’industrialisation, créateurs d’emplois et porteur de nouvelles technologies.

15 mai 2017
Source : http://www.lemonde.fr/