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L’Afrique : Un continent en pleine révolution digitale

Ainsi, trois modèles de start-up coexistent : celles qui se créent sur la base des usages propres à l’Afrique, comme MobiSol au Rwanda autour des solutions de paiement de l’énergie à l’usage ; celles qui adaptent à la culture africaine des modèles existants, comme Quicket au Cap, qui s’inspire d’Eventbrite, leader mondial de l’organisation d’événements business ; celles, enfin, à vocation mondiale, telles que Prodigy Finance, qui développe un mode de financement innovant destiné aux étudiants du monde entier souhaitant poursuivre leurs études supérieures à l’étranger.

Les pays anglophones, moteurs de l’AfricaTech

Avec 167 millions de dollars en 2017, l’Afrique du Sud a capté près de 30% des investissements du continent. Juste derrière, le Kenya préempte la seconde place du podium, avec 147 millions de dollars levés. Avec 70% de paiements digitaux, 1 500 start-up et 11 hubs de soutien à l’innovation, ce pays est en plein boom numérique. Enfin, le Nigéria, avec 114 millions de dollars d’investissements en 2017 pour la seule « Yabacon Valley », affiche, lui aussi, une très belle dynamique. De nombreuses start-up y ont émergé ces dernières années, à l’image de Junia, conçue sur le modèle d’Amazon.

Les pays francophones prêts à suivre le mouvement

Avec 51 millions de dollars levés en 2017, soit à peine 10% de l’investissement total capté par le continent, les pays francophones, parmi lesquels le Sénégal, le Maroc ou encore le Cameroun, semblent moins attractifs pour les investisseurs.

Toutefois, l’arrivée du fond français Partech Ventures, dédié aux start-up du numérique en forte croissance, devrait changer la donne, en relançant l’investissement dans ces pays. Celui-ci se concentre sur les entreprises en phase de démarrage et affiche un objectif de 100 millions d’euros. Parmi ses secteurs cibles : le commerce, le divertissement, la mobilité, l’éducation et la finance.

05 avril 2018
Source : https://www.forbes.fr/