Niger - Affaire des faux enregistrements des droits fiscaux : L’alpha et l’oméga de l’affaire en fuite
L’affaire des droits fiscaux fait couler beaucoup de salive et suscite des réactions au sein de l’opinion. Des sources crédibles indiquent que l’alpha et l’oméga, des faux enregistrements des droits fiscaux, serait en fuite. Issa Maizoumbou, c’est son nom, devrait reprendre son travail le 4 aout dernier, après un congé d’un mois. Mais, il aurait préféré rester dans la clandestinité pour ne pas avoir à répondre devant le juge. Il serait au centre de cette sale affaire qui compromet les Etablissements Houdou Younoussa. Les mêmes sources révèlent qu’il fait ses opérations de faux enregistrements au centre des recettes des impôts de Tourakou (CNY3). En ce qui concerne l’Inspecteur central des impôts Aghali Moussa, son nom est apparu dans le dossier parce qu’il serait l’ami du fils de Houdou Younoussa, selon les mêmes sources. Répondant à une convocation de la COLDEFF, le sieur Aghali aurait réfuté les allégations et défié ses accusateurs de brandir les preuves de son implication dans l’affaire. En plus, les conclusions d’une enquête l’auraient éloigné de l’affaire, disculpé.
Aux dernières nouvelles, une plainte serait déposée au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey contre Houdou Younoussa et le sieur Maizoumbou. Selon une source judiciaire, la plainte déposée sur le bureau du Procureur les met au pilori. Car, dans la plainte, il aurait été demandé à la justice d’appliquer la loi dans toute sa rigueur. C’est ce qui fait courir le sieur Maizoumbou dans tous les sens. D’autant que le plaignant aurait visé l’article 2 de la loi Uniforme relative à la répression des infractions en matière de chèque, carte bancaire et autres ainsi que l’article 153 du Code pénal. Il reste donc à rendre justice au peuple souverain. Sur le plan de la mobilisation des recettes internes, les responsables de la DGI sont déterminés à faire le sacrifice pour répondre aux attentes des hautes autorités du pays. Mobilisation des recettes qui doit obligatoirement passer par le respect et l’application des textes et l’éthique dans le travail. En tout cas, des sources indiquent que le Directeur général, Abdourhamane Mallam Saley est un partisan résolu au travail bien fait, dans un esprit patriotique, avec honneur et dignité. Pour cela, il est déterminé à sévir contre tout manquement.
Ali Soumana (Le Courrier)