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Atelier de formation sur la cybercriminalité : A la recherche des moyens pour une meilleure protection des institutions financières

Le Secrétariat Exécutive de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive (SE-SNFI) a organisé, hier matin à Niamey, un atelier  de formation sur la cybercriminalité. Ces échanges entre les responsables du SE-SNFI et les associations professionnelles visent à mutualiser les efforts dans la lutte contre sur ce phénomène mondial à travers des stratégies qui s’imposent.

Lors de ces échanges, l’assistant technique du SE-SNFI, M. Souleymane Barmou a dit que la Coopération Luxembourgeoise soutient la mise en œuvre de la stratégie nationale de finance inclusive afin d’accompagner le Plan d’action de la stratégie nationale. Toutefois, il a rappelé le contexte mondial en lien avec le phénomène de cybercriminalité. «Nous sommes dans un système de digitalisation et de transactions financières qui nous obligent à recourir à un certain nombre de dispositions informatiques. Or nous sommes dans un monde où la cybercriminalité est en train de gagner de terrain. Ce qui nous oblige à prendre des dispositions de sécurisation de nos structures», a indiqué M. Souleymane Barmou.

Ces discussions, a-t-il dit, permettent de partager les expériences notamment sur l’environnement de la cybercriminalité, la résilience à la cybercriminalité et les méthodes de lutte contre les cyber-attaques. Par ailleurs, M. Souleymane Barmou a rappelé que le Ministère des Finances à travers le SE-SNFI s’est inscrit dans la démarche de lutter contre la pauvreté en mettant à la disposition des couches vulnérables des ressources financières leur permettant d’exercer des activités génératrices des revenus. «C’est dans cette optique que ledit ministère a adopté la Stratégie nationale d’inclusion financière en décembre 2018», a-t-il ajouté.

Pour sa part, le responsable d’Africa Cybercriminality Ressources Center, M. Jean-Louis Perrier a expliqué que ce programme est financé par la Banque Africaine de développement pour soutenir les institutions financières de l’Afrique. Selon lui, il est important de mobiliser les acteurs financiers centralisés qu’ils soient les opérateurs postaux, les banques pour arriver à améliorer le mécanisme de lutte contre le phénomène de cybercriminalité car les secteurs financiers sont dans l’ensemble les principales cibles des hackers.

M. Jean-Louis Perrier, a aussi souligné la nécessité  de coordonner les actions. «Dans le cadre de la visite de travail du Premier ministre du Grand-Duché du Luxembourg, nous avons eu l’occasion d’échanger avec les institutions financières pour leur expliquer la démarche», a-t-il affirmé. «En Afrique, il y a plusieurs milliers d’institutions financières. Or le projet a une vocation régionale pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne et sectoriel. Autrement il s’intéresse seulement au secteur financier. Nous pensons aller très vite pour apporter des solutions sur la cybercriminalité. Il est aussi vital d’impliquer les autorités locales et les associations des professionnelles dans cette démarche pour faire en sorte que des milliers d’institutions financières à travers l’Afrique soient bien associées à ce travail», a-t-il conclu.

Mamane Abdoulaye(onep)