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Point de presse de l’Agence Nigérienne de Réglementation du Secteur Pharmaceutique (ANRP) : Éclairer l’opinion publique sur la note d’information qui circule sur les réseaux sociaux

La Directrice Générale de l’Agence Nigérienne de Réglementation du Secteur Pharmaceutique, Dr Dan Nouhou Barira a animé hier matin dans l’enceinte de ladite agence, un point de presse. A travers cette sortie médiatique, il s’agit pour Dr Dan Nouhou Barira d’éclairer l’opinion publique sur la liste des médicaments contenant des vasoconstricteurs tels que la pseudo éphédrine et la phényvléphrine concernés par la note du 24 octobre 2023 qui a été diffusée il y’a quelques jours sur les réseaux sociaux.

Cette liste publiée par l’ANRP comporte au total 25 produits largement utilisés par la population, souvent en automédication, pour le traitement du rhume. On peut citer entre autres Fébrilex comprimés, Doliprex sachet, Rhumagrip Sachet, Gripex sachet, Dolirhume comprimés, Rucold Sirop, Fever’n flu sirop et comprimés, Fluctor sachet, Feravol Sirop, Litacold sirop et comprimés, Surdex sirop, Rapidex sachet, Alcof-C sachet, etc.

De façon globale, a fait savoir la DG de l’ANRP, certains de ces médicaments sont utilisés pour le traitement du rhume mais, il y’a des précautions d’emplois notamment sur l’âge. « Il y’a une molécule qui est dans ces produits qu’un enfant moins de 15 ans, les femmes enceintes et allaitantes ne doivent pas consommer », a prévenu Dr Dan Nouhou Barira qui annonce que certains de ces médicaments seront retirés du circuit de distribution tandis que pour d’autres, l’Agence compte écrire au laboratoire pour mettre à jour la notice d’information. « Mais entre-temps, cette liste des médicaments publiés sont des produits à effet assez grave pour un traitement de rhume. Il faut que la population sache que ce n’est pas tous les produits de traitement contre le rhume qui vont être retirés du marché », a –t-elle précisé.

Les vasoconstricteurs présents dans certains de ces produits sont des substances qui agissent de façon à rétrécir les vaisseaux sanguins. Ils sont soupçonnés d’augmenter le risque d’infarctus du myocarde et d’accidents vasculaires cérébraux.

La Directrice Générale de l’Agence Nigérienne de Réglementation du Secteur Pharmaceutique a attiré l’attention de la population sur la banalisation et l’utilisation des médicaments. « Le médicament n’est pas un produit banal, c’est un produit qu’il faut prendre quand un professionnel de santé vous le conseille. C’est pourquoi, j’en appelle à la vigilance des personnes qui font recours à des vendeurs ambulants ou des vendeurs sur les réseaux sociaux », a conclu Dr Dan Nouhou Barira.

L’agence Nigérienne de Réglementation du Secteur Pharmaceutique a été créée pour mettre en œuvre certaines missions dans le cadre de la sécurisation et de la circulation des médicaments. Elle a pour mission de s’assurer que les médicaments qui sont mis sur le marché soient de qualité sûre et efficace. « Une fois ces médicaments sur le marché, l’agence veille à ce que le comportement de ces médicaments soit surveillé. Nous avons également d’autres missions pour la réglementation de tout ce qui est établissements pharmaceutiques de la fabrication jusqu’à la dispensation », a expliqué la directrice générale de l’Agence Nigérienne de Réglementation du Secteur Pharmaceutique a, l’entame de ses propos.

Dr Dan Nouhou Barira de souligner « quand un médicament est mis sur le marché, il vient avec une carte d’identité, c’est-à-dire une notice qui explique les consignes sur la prise des médicaments, les effets thérapeutique et secondaires ainsi que les précautions qu’il faut prendre ».  L’agence a tenue à faire cette note d’information au grand public au vu du caractère important de cette information. L’un des points essentiels visé par l’agence est que le consommateur soit avisé et conscient de ce qu’il consomme et qu’il soit partie prenante de ce système de réglementation. 

Fatiyatou Inoussa (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/