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Insuffisance de la fourniture électrique au Niger : Le courant ne passe pas et le directeur général, Khalid, reste indétrônable !

Visiblement, le cas insolite de l’actuel Directeur Général de la Société Nigérienne d’Electricité (NIGELEC), Allassane Khalid, en poste depuis une douzaine d’années (depuis 2011), est un cas sui generis dans l’occupation des fonctions managériales au Niger ! Même les mandats électifs sont limités dans le temps ! Mais, pour le cas spécifique du DG Khalid, l’on ne trouve plus dans le champ du rationnel, du tolérable, mais bien dans le mépris affiché par le régime de la renaissance à l’endroit même de tous ses cadres compétents qu’il aura fini de frustrer en maintenant à ce poste une personne qui avouait son incapacité à rendre la fourniture en énergique électrique continue sur tout le réseau national, lors d’une sortie médiatique qui ne sera pas restée comme à mettre à son actif. On était dans une vie antérieure, plus précisément sous la renaissance Acte I et II d’Issoufou Mahamadou, lorsque le DG de la NIGELEC s’était laissé à cette fatalité divine, en déclarant que « Même un pays comme l’Allemagne ne peut régler les difficultés actuelles du Niger en matière de fourniture électrique » ! Quel aveu d’incapacité, quant on sait en tout et pour tout les besoins actuels du Niger dans ce domaine, qui ne sont pas hors de portée du pays, pourvu qu’il existe une volonté politique au plus haut sommet de l’Etat, et non ces sempiternelles solutions de replâtrage d’une vision court-termiste des choses. Voyez-vous, la question énergétique, dans son ensemble, est un enjeu national qui nécessite une conception et un plan d’exécution qui dépassent largement les compétences directionnelles d’un DG inamovible, devenu le symptôme d’une gouvernance sans gouvernail, sans cap. En réalité, tout ce que pourrait retenir un tel personnage à ce poste, ce serait certainement le côté vache laitière d’une société qui génère quand plus de deux (200) milliards de marchés publics ou contrats publics, par an. Ces marchés sont extrêmement juteux et servent souvent à enrichir un clan politique donné. Lui-même le DG Khalid n’en est pas malheureux, en voyant, par exemple, le château construit sur ses terres natales (Bonkoukou) où un certain Issoufou Mahamadou, candidat du PNDS/Tarayya, avait séjourné, à l’occasion d’un passage vers Fillingué. Comme on le voit, Allassane Khalid, celui que l’on surnomme le ‘’Toro’’ de la NIGELEC est indéboulonnable, malgré la persistance des problèmes rencontrés par sa Boîte. Son cas personnel dépasse même les mandats présidentiels pour aller défier, peut-être, la temporalité !

Triste Niger contemporain victime d’une conception rentière de la politique !

Aliou Badara