Il pleut des cordes à Niamey!
Par contre, pour certaines cultures de rente comme le maïs, le gros mil, arachide…les dégâts causés par le surplus d’eau, notamment sur les cultures destinées à l’exportation, sont moindres.
Un sol bien mouillé peut également profiter aux cultures de contre saison qui sont tributaires de l’irrigation. Cette situation peut amoindrir considérablement les exploitations agricoles qui se livrent à ce genre d’activités.
Si la profusion des pluies peut susciter des inquiétudes chez une certaine catégorie de paysans, par contre, au plan social, elle peut engendrer des catastrophes humanitaires. En effet, du fait que la majorité des maisons en zone rurale comme urbaine sont construites avec de la terre argileuse pétrie, les écroulements de toits et leurs lots de victimes sont très importants. Hélas, les enfants, le plus souvent, sont les plus concernés.
Au demeurant, pour éviter des drames supplémentaires, les autorités sont en train de procéder actuellement au déguerpissement de populations qui sont menacées par l’écoulement de pluies torrentielles.
Par ailleurs, le débordement de cours d’eau, dont notre pays est coutumier en cette saison d’hivernage trop généreuse en pluies, entraine également des destructions matérielles (comme les greniers) et des pertes importantes au niveau du cheptel.
Comme quoi, au sahel, les choses ne sont jamais simples…
Ibricheick
23 août 2017
Source : La Nation