La CENOZO forme des journalistes sur le ''Reporting basé sur les preuves et le journalisme d'investigation''
La Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d'investigation en Afrique de l'Ouest (CENOZO) a lancé le 30 juillet à Koubri, une bourgade située à 25km au sud de Ouagadougou la capitale Burkinabé, la première session de formation de son nouveau programme dénommé SAHEL. Un programme qui vise à outiller des journalistes du Burkina Faso, du Mali et du Niger avec des techniques innovantes et opérantes d'investigation journalistique. Cette première session, de quatre jours, a réunit une vingtaine de journalistes en provenance de ces trois pays et a porté sur ''Le Reporting basé sur les preuves et le journalisme d'investigation''.
L'ouverture de la session a été présidée par le chargé de la formation au sein du conseil d'administration de la CENOZO, le Nigérien Moussa AKSAR, qui a particulièrement insisté dans son allocution sur le besoin d'avoir en Afrique, particulièrement au Sahel, un nouveau type de journalisme : ''Un journalisme de vérité, totalement dévoué à la construction démocratique dans nos pays... pour une transformation positive de nos sociétés''. Pour lui, les journalistes réunis à Koubri pour cette session constituent la ''pépinière'' de ce nouveau type de journalisme. Raison pour laquelle il les a invité à saisir l'opportunité qui leur est ainsi offerte ''d'être des acteurs de changement'' dans leur pays respectifs mais aussi dans la sous-région.
Moussa Aksar a par ailleurs remercié le partenaire de la CENOZO dans ce projet qu'est International Media Support (IMS). Cette première session a été animée par l'expérimenté journaliste d'investigation d'origine sénégalaise Tidiane Sy et l'équipe d'Internews au Burkina experte en journalisme sensible au conflit.
Abdoul-Razak IDRISSA, membre de la CENOZO
04 août 2018
Source : https://www.facebook.com/notes/cenozo/