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La classe politique nigérienne face à ses responsabilités devant Dieu le plus puissant, devant l’histoire, devant le peuple souverain du Niger : Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.

La classe politique nigérienne face à ses responsabilités devant Dieu le plus puissant, devant l’histoire, devant le peuple souverain du Niger : Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.

La pondération, la modération, la prudence, la retenue, la sagesse, ces mots ont perdu leur vrai sens auprès de nos leaders politiques nigériens , à l'occasion de cette campagne électorale très spéciale , très électrique, pour les élections présidentielles du deuxième tour, le 21 février 2020.

Tous sont emportés , par la peur , par la colère, par la haine l'un envers l'autre !

Cependant, la démocratie pour laquelle le peuple a consenti tant des sacrifices, c'est le pouvoir du peuple souverain , le gouvernement du peuple par le peuple souverain , ce n'est pas la bagarre, ce n'est pas les invectives, ce n'est pas les insultes, ce n'est pas l'utilisation de la force, c'est le fair-play, c'est les arguments contre arguments et non les calomnies, les sophismes, les mensonges.

Aux élections générales, démocratiques crédibles, transparentes, c'est le peuple souverain qui décident, grâce à la volonté de Dieu le plus puissant, de donner le pouvoir à qui il veut.
La démocratie, ce n'est pas les arguments de la force mais la force des arguments qui peut séduire le peuple souverain.

Au lieu que les candidats vantent devant les électeurs souverains les contenus de leurs programmes , nous assistons à des invectives de part et d’autre , des insultes, des menaces sur les innocents citoyens .

L 'atmosphère politique est actuellement délétère, si les pouvoirs publics et les institutions chargées de l'organisation des élections générales constitutionnelles, ne prennent garde, le pays risquerait d'être plongé dans une crise sociopolitique regrettable, préélectorale ou postélectorale.
Vaux mieux prévenir que guérir !

Par conséquent, la classe politique dans son ensemble, doit se ressaisir, garder sa sérénité, son fair-play légendaire afin d'éviter au peuple souverain, déjà meurtri par les crises : sanitaires, alimentaires, sécuritaires, socio-économiques et financières, d'être plongé dans une violence regrettable.

Ces invectives, ces insultes, ces calomnies, ces intolérances extrêmes, ne font pas partie des nos valeurs socio-culturelles, elles sont sources des violences, restons nous-mêmes, respectueux de nos valeurs socioculturelles, c'est le Niger qui gagne et qui progresse.
Nous ne cesserons jamais de le répéter, n' en déplaisent aux pyromanes, aux va-t- en guerre !
Restons nous-mêmes ! C'est toujours la démocratie nigérienne qui gagne et qui se consolide !

À bon entendeur salut !

Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.