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Le Niger multiplie les réformes pour l'assainissement promis de son secteur éducatif

En outre, il a rappelé les dispositions de la loi stipulant que "toute personne qui ouvre un établissement d'enseignement privé sans autorisation officielle sera passible d'une peine d'emprisonnement de 15 jours à 3 mois et d'une amende de 50.000 francs CFA (soit 80 dollars) à 500.000 francs CFA (environ 800 dollars)".

Ensuite, le ministre de l'Enseignement supérieur Yahouza Sadissou a décidé, face à la création tous azimuts d'établissements supérieurs privés dans le pays, de suspendre toute nouvelle implantation "pour mieux cadrer le secteur".

"Aujourd'hui, nous avons environ 140 établissements d'enseignement supérieur privés au Niger, et à l'allure des demandes qui continuent de nous parvenir, d'ici la fin de l'année nous allons nous retrouver avec des centaines de ces établissements", s'est inquiété le ministre Sadissou, intervenant vendredi dernier sur la deuxième chaîne publique nigérienne.

"Nous nous sommes rendus compte qu'il y a beaucoup d'imperfections, en plus, nous sommes inondés de nouvelles demandes de création d'établissements supérieurs privés", a-t-il ajouté.

Aussi, il a indiqué avoir décidé d'arrêter toute nouvelle création d'établissements d'enseignement supérieur privés dans le pays pour faire un bilan, en attendant la finalisation de nouvelles reformes devant régir désormais l'enseignement supérieur privé au Niger sur lesquelles ses collaborateurs et lui-même travaillent d'arrache-pied.

Avec une contribution très significative (40%) à l'offre globale de l'enseignement supérieur privé dans le pays, M. Sadissou a estimé qu'il est grand temps de recadrer ce secteur en mutation.

Le président nigérien Mahamadou Issoufou, dans son message à la nation à l'occasion du Nouvel An 2019, a salué les réformes importantes réalisées dans le secteur de l'éducation au cours de l'année écoulée et qui permettront d'en améliorer la qualité.

13 janvier 2019
Source : http://french.china.org.cn/