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Naissance d'un nouveau cadre syndical au supérieur : Le SNECS n'est plus crédible aux yeux des enseignants-chercheurs

SNECS Niger 01Image d'illustration Le SNECS serait-il sur le point de mourir ? On serait tenté de le croire depuis que, face à sa dé- mission constatée et dénoncée par un très grand nombre de ses membres, des enseignants chercheurs ont entrepris de créer un nouveau cadre syndical. Ce nouveau cadre syndical, longtemps en gestation, a vu finalement le jour, le samedi 5 janvier 2018, à l'issue d'un congrès constitutif qui a mis en place un bureau provisoire. Ce syndicat, le SYNAESUP (Syndicat national de l'Enseignement supérieur), dont les textes constitutifs sont déposés à la ville de Niamey pour l'obtention du récépissé provisoire d'exercice, focalise l'espoir de la plupart des enseignants-chercheurs qui reprochent aux dirigeants actuels du SNECS, au-delà de la démission totale face aux problèmes de salaires payés en retard et de droits qui sont royalement ignorés, une déviation de la ligne syndicale. Hors mandat depuis huit mois, les dirigeants du SNECS ne semblent pas pressés de convoquer un congrès. De fait, la désapprobation de leur conduite est si forte dans les milieux universitaires, aussi bien à Niamey qu'à l'intérieur du pays, qu'ils craignent l'anathème. Quant au SYNAESUP qui a, non seulement enregistré une forte adhésion des enseignants-chercheurs dès le départ, mais aussi un soutien ferme de la communauté universitaire qui ne se reconnaît plus dans un SNECS fantoche et aux motivations obscures, il compte redorer le blason des enseignants chercheurs. À l'époque, très pré- sent dans les débats de portée nationale, le syndicat des enseignants-chercheurs a choisi, depuis quelques années, de s'afficher sous des profils et des postures pour le moins bizarres. Selon des sources dignes de foi, le SNECS n'est plus crédible aux yeux des enseignants-chercheurs et la naissance de ce nouveau syndicat n'est que la résultante d'une conduite que d'aucuns assimilent à une compromission.
Laboukoye

12 janvier 2019
Source : Le Courrier