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Enseignement supérieur : Le SNECS lève son mot d’ordre de grève

Avec la levée du mot d’ordre des enseignants et chercheurs du supérieur, les regards sont à présent tournés vers les étudiants, principalement en direction de l’Union des Etudiants Nigériens à l’Université de Niamey (UENUN). L’Exécutif des Etudiants de l’Université Abdou Moumouni va-t-il adoucir sa position très rigide, lui qui en septembre dernier avait posé sur la table du recteur la nécessité d’un calendrier académique pour mettre un terme aux chevauchements des années universitaires ? Dans sa déclaration en date du 23 octobre 2017, l’UENUN a dénoncé, entre autres, « le payement caméléonien de la bourse du troisième trimestre toujours en cours et le non payement de la bourse de vacances ». Ces propos présagent-ils d’un retour sur le sentier de la guerre ?

Le Niger, faut-il le rappeler, compte aujourd’hui huit (8) universités publiques, à raison d’une université dans chaque chef-lieu des 8 régions que compte le pays. Si l’université Abdou Moumouni de Niamey, la plus vieille dispose d’infrastructures plus ou moins adéquates, les autres sont obligés de squatter dans plusieurs bâtiments publics ou privés pour pouvoir fonctionner. Comme quoi la résolution de tous les problèmes n’est pas pour demain.

Oumarou Kané

26 octobre 2017
Source : La Nation