L’école renaissante : par Ibricheick
Maintenant qu’un début de solution a été trouvé, il va s’en dire que l’effort d’assainissement ne doit pas être relâché. Et que l’évaluation qui a ciblé l’enseignement de base devait se poursuivre progressivement à l’échelon supérieur. Car, ils sont également nombreux des titulaires de diplômes aux titres ronflants qui n’ont aucune crédibilité aux yeux de leur propres élèves ou étudiants. Les lycées, collèges et Universités devraient en ce sens concevoir un système d’évaluation propre qui permet de jauger la qualité du diplôme présenté au recrutement. Surtout, comme c’est souvent le cas dans l’enseignement supérieur, où le parchemin a été obtenu dans un pays étranger.
Mieux, un enseignant qui cesse d’apprendre aura tôt ou tard un problème de l’actualisation de son savoir. Autrement dit, lorsque l’on se destine à l’enseignement, il faut soi-même ajuster constamment son savoir, car les connaissances évoluent. Des insuffisances de ce genre sont souvent notées au niveau de l’enseignement supérieur ! D’où le caractère impérieux de faire des publications dans des revues scientifiques.
Car autant au Niger qu’à l’étranger les centres de formation ne s’équivalent pas. C’est dans ce sens qu’on parle de grandes écoles ou d’universités cotées. Si ce critère règle le problème de l’embauche en Occident, sous nos latitude, on a tendance à n’accorder de l’importance qu’aux titres et cela, quelque soient le lieu où les conditions d’obtention !
De ce fait, une véritable renaissance de l’enseignement passe par l’assainissement au niveau des différents échelons.
Ibricheick
13 septembre 2017
Source : La Nation