Enseignement supérieur : Installation officielle du comité national scientifique pour le BAC harmonisé dans l’espace UEMOA
Le comité national scientifique pour le BAC harmonisé dans l’espace UEMOA a été installé hier matin par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PhD. Mamoudou Djibo, en présence du ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar. Cette étape permet au Niger de s’inscrire dans l’agenda sous-régional d’organisation des épreuves du baccalauréat entre le 18 et 20 juin de chaque année.
A la cérémonie officielle d’installation, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a indiqué que le Niger, jusqu’à une date récente, n’arrivait pas à organiser les examens du baccalauréat dans la période du 18 au 20 juin requise par l’UEMOA. «Nous avons un engagement qui nous lie à travers la directive N0 07-2020 du Conseil des ministres de l’UEMOA portant organisation du baccalauréat harmonisé au sein des Etats membres et nous avons donc le devoir d’être à jour», a déclaré le ministre Mamoudou Djibo. Il a néanmoins souligné les efforts entrepris par le gouvernement pour organiser ces examens dans la période indiquée.
Les Ministères concernés par la question de l’organisation du BAC ont pris des arrêtés portant sur la nomination des représentants nationaux au comité scientifique régional pour l’harmonisation du baccalauréat au sein des Etats membres de l’UEMOA et sur la nomination des membres du comité scientifique national pour l’harmonisation du baccalauréat au sein des Etats membres. «A travers les deux arrêtés, a affirmé le ministre Mamoudou Djibo, le Niger vient de franchir un pas décisif dans la mise en œuvre de cette directive. Nous voulons être à la première loge des pays qui auront réussi à se mettre au niveau requis par l’UEMOA», a-t-il ajouté.
Le baccalauréat harmonisé présente beaucoup d’avantages pour un pays comme le Niger où le BAC représente le premier diplôme universitaire, soutiennent les acteurs impliqués dans l’organisation de ces examens. «Il y va de la crédibilité du pays», a même insisté le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche avant de renvoyer les membres du comité national scientifique à leur mission. Il leur a signifié que représenter son pays au sein d’une structure qui doit travailler dans un spectre communautaire, exige de la probité, du sérieux, et surtout beaucoup d’engagement. «Nous voulons, à ce niveau également, que nous ayons les meilleures propositions éclairées, et surtout un dynamisme permanent qui ne sera jamais trahi par des décélérations», a dit le ministre.
L’article 7 de la directive de l’UEMOA, indique que les comités scientifiques nationaux «mettent en œuvre et contextualisent les recommandations du comité scientifique régional, mobilisent les acteurs au niveau national, assurent l’organisation et le suivi de la mise en place du baccalauréat harmonisé au niveau national, conduisent les études et évaluations du projet, encadrent l’élaboration des curricula selon les orientations définies par le comité scientifique régional, orientent et encadrent la formation continue des engagements et des autres acteurs impliqués». La même directive ajoute que les membres sont appelés à «proposer le nombre de sessions ainsi que le nombre de tours par session, orienter et encadrer les expérimentations nécessaires en vue de la mise en place du baccalauréat harmonisé, assurer l’approvisionnement des banques nationales d’épreuves, orienter et encadrer les missions de suivi et évaluation du projet au plan national, exploiter les rapports nationaux à la reforme et proposer des mesures de régulation, et enfin élaborer et transmettre des rapports périodiques au comité scientifique régional».
Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org