Insécurité/Éducation : Quand les enfants retrouvent les chemins de l’école et le sourire
Depuis quelque temps, des enfants de la région de Tillabéri ne vont plus à l’école, avec des enseignants contraints de déserter et de fermer les classes et de s’en aller loin, conséquence de l’insécurité qui y règne. Les écoles, dans la région, sont devenues de plus en plus silencieuse : pas de cloche, pas de voix d’enseignants, pas de cris d’écoliers dans les cours naguère animées. Des écoles désertées …
Le gouvernement, s’en est préoccupé et le ministère de l’Education Nationale, en a alors fait un axe majeur de son action pour donner les mêmes chances à des enfants que la situation sécuritaire a privés d’éducation.
Et depuis quelques jours, ces enfants, ne peuvent plus continuer à errer avec des familles que l’insécurité a perdues sur les chemins. A Ouallam, un grand centre de regroupement vient d’être ouvert, pour accueillir les enfants déplacés afin de leur permettre de reprendre et de poursuivre leur scolarité. Enseignants et élèves s’y retrouvent enfin, heureux de renouer avec les chemins oubliés de l’école qui doit aider ces enfants à ne pas se perdre, à se reconstruire et à construire leur avenir.
Sortant de l'insécurité du fait des terroristes, les enfants de cette zone revenaient alors à la vie et à l’école.
Et depuis quelques jours, on voit des enfants, avec un nouveau sourire frais aux lèvres.
Boubé Boureima G.