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Rentrée scolaire 2022-2023 pour les cycles préscolaire, primaire et secondaire : Le ministre Ibrahim Natatou appelle l’ensemble des acteurs à s’engager pour une année scolaire réussie

Après trois mois de vacances, les élèves du primaire, ceux du cycle de base II et des centres de formation professionnelle et technique reprennent, aujourd’hui, 03 octobre 2022, le chemin de l’école pour la rentrée académique 2022-2023. A cette occasion, le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou, a livré hier un message dans lequel, il a précisé que, le gouvernement entend insuffler à notre système éducatif, une nouvelle dynamique tendant à promouvoir les valeurs cardinales de travail bien fait, du mérite, de bonne moralité, d’intégrité, d’éthique et de déontologie, pour faire de l’école, le socle des perspectives, de réussite et de meilleur avenir pour les enfants nigériens.

La poursuite des réformes engagées, depuis quelques années, dans le secteur de l’éducation, la construction des internats pour les jeunes filles, l’initiative «Zéro paillote’’, l’acheminement des fournitures, l’affectation des enseignants, la réforme curriculaire, celle des écoles normales, le recrutement des enseignants contractuels à la fonction publique, la coopération bilatérale et multilatérale dans le domaine éducatif sont, entre autres les point évoqués dans ledit message.

Pour ce qui est de la rentrée 2022-2023, ce sont quelque 4.000.000 d’élèves et 101.692 enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire, 1er et 2nd cycles, qui reprendront le chemin des 22.543 établissements scolaires, tant du public que du privé, réparties sur l’ensemble du territoire national. Le ministre Ibrahim Natatou a jeté un regard rétrospectif et critique sur l’année scolaire écoulée, rappelant que l’année scolaire 2021-2022 avait été placée sous le thème : «Quelles réformes pour relever les défis de la qualité et de la gouvernance de l’éducation au Niger?». S’il faut se réjouir des progrès enregistrés dans la mise en œuvre de certaines réformes, notamment la restructuration des écoles normales, le recrutement d’enseignants scientifiques à la fonction publique et le recours au service civique national, l’amélioration du cadre juridique de l’enseignement privé, l’amélioration de la gouvernance et du dialogue social, il n’en est pas de même, selon le ministre, pour les chantiers de la reforme curriculaire, des infrastructures scolaires, des internats des jeunes filles, des centres de regroupement dans les zones affectées par l’insécurité et de la numérisation, qui n’ont avancé que de manière timide au cours de l’année 2021-2022.

Par ailleurs, le ministre de l’Education Nationale a noté que, la participation très remarquée de notre pays au Sommet Mondial sur la transformation de l’éducation, tenu à New York du 19 au 22 septembre 2022, en marge de la 77ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies. «A cette occasion, notre pays a, grâce à un plaidoyer percutant du Président de la République en personne, réussi à obtenir d’importantes promesses fermes de financement dont celle relative à la construction de 100 internats de jeunes filles par la BADEA», a souligné Pr Natatou.

Les grandes orientations et les perspectives dégagées par Pr Ibrahim Natatou

Par la suite, le ministre a donné les grandes orientations qui devront sous-tendre toutes les actions à mener au cours de cette année. «Elles nous ont été inspirées non seulement par les recommandations de la 2ème revue annuelle du PSEF 2022 et celles de notre réunion annuelle des cadres, mais aussi de mes propres convictions à la lumière des attentes et des instructions du Président de la République», a-t-il déclaré. Ainsi, au plan des réformes engagées en 2021-2022, les perspectives au titre de cette année sont les suivantes les constructions des infrastructures scolaires en l’occurrence le remplacement des paillottes par des salles de classes en matériaux définitifs seront lancées de plus belle en 2022-2023. «A cet effet, le Gouvernement, à travers le Ministère des Finances, a déjà accordé une dérogation spéciale pour alléger les procédures de passation de marché en la matière. Sur le budget national, ce sont environ 18 milliards de FCFA qui sont votés au titre de 2022 et plus 78 milliards sur le projet de budget 2023 sont proposés pour la construction de salles de classes. A cela s’ajoutent les programmations de nos partenaires techniques et financiers ainsi que celles des initiatives ‘‘zéro paillottes’’ prises par certaines autorités décentralisées’’», a annoncé Pr Ibrahim Natatou.

Les constructions et le fonctionnement des internats des jeunes filles vont se poursuivre à un rythme accéléré à la faveur des inscriptions de plus de 8 milliards de FCFA sur le projet du budget national 2023 et aussi à la suite des annonces de financement, notamment celles par la BADEA a l’occasion de la Table Ronde de New York en date du 22 septembre dernier. Au cours de cette année, au moins trois des internats déjà construits ouvriront leurs portes. La reforme curriculaire fera l’objet d’une attention particulière avec l’accélération de la mise en œuvre des activités prioritaires identifiées dans la feuille de route. La réforme des écoles normales doit aboutir intégralement cette année avec le parachèvement du processus d’élaboration et de la mise en œuvre de tous les textes règlementaires, de l’harmonisation et la modernisation des programmes et méthodes de formation, de la mise en formation des encadreurs, etc.

Le ministre de l’Education nationale a appelé au sens de la responsabilité des parents d’élèves afin qu’ils s’impliquent davantage dans l’éducation et la formation de leurs enfants, tout au long de l’année scolaire, en se rapprochant de l’administration de l’école et en veillant à leur assurer un meilleur encadrement. «Traduisons ensemble en actes concrets, le thème de cette année scolaire ‘‘La transformation de notre système éducatif à travers un enseignement de qualité accessible à tous’’», a-t-il lancé.

Mahamadou Diallo(onep)

Source : http://www.lesahel.org