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Violence au sein des établissements scolaires : L’école est-elle devenue un foyer de frustration ?

Depuis un certain temps, sur pratiquement toute l’étendue du territoire nigérien, les enseignants ne font qu’être violentés dans l’exercice de leur fonction. Et ce, par les scolaires qu’ils encadrent. Cette situation faut-il le rappeler est tout à fait surprenante pour qui connait bien l’écart ou la marge de respect qui existe entre enseignants et enseignés. Cette même violence a occasionné il y a quelques semaines de cela, la mort d’un enseignant à Tahoua. Meurtre commandité par l’un de ses élèves qui l’a volontairement poignardé. Pour les investigations se poursuivent afin de connaitre les réels motifs qui ont conduit à ce drame. Juste après ce cas, nous enregistrons un autre. Cette fois-ci, c’est une enseignante qui est menacé de mort par un élève à Maradi. Quelques jours plus tard, l’on apprend qu’une autre enseignante a été frappé par un collectif de parents d’élèves et d’élèves juste à cause d’une incompréhension qui aurait opposé l’enseignante à l’élève. Suite à tous ces cas, c’est à Niamey que nous apprenons un nouveau cas. Un autre maitre s’est fait casser la figure notamment  par un de ses élèves à qui il aurait empêché de tricher apprend-on, de nos sources. Ce qu’il y a lieu de partager ici comme information est que cette violence manifeste des scolaire sur les enseignants n’est pas fortuite. Car, à vrai dire certains enseignants manquent d’éthique et de déontologie. Pour ces derniers, être enseignant leur donne tout privilège sur les scolaires. Ainsi dit, il est de si fréquent de rencontrer ces enseignants qui sont animés de mauvaise foi et aussi frappés par la folie de grandeur. Ceux-là sont le plus souvent méchants voire violents envers les scolaires qu’ils encadrent et l’on ne sait pourquoi ils adoptent une telle attitude qui n’a pas sa raison d’être. Je le dis parce que j’ai moi-même été victime de la mauvaise attitude de certains de mes encadreurs notamment quand j’étais au lycée tout comme à l’université. Tout de même leur mauvaise attitude ne doit pas pousser les scolaires à agir de la sorte même si parfois ces derniers sont moins écoutés lorsqu’ils veulent partager les informations concernant les maux qu’ils endurent sur le chemin de l’école. Car, en réalité de nos jours les scolaires connaissent assez de frustrations à l’école. C’est le lieu de reconnaitre que même si de tels phénomènes ne sont pas louables et sont même parfois regrettables, les cas qui se produisent en la matière viennent à point nommé du moment où cela occasionne une prise de conscience, bref interpelle. Il revient en ce sens, aux autorités compétentes d’asseoir le débat autour de cette fâcheuse question pour davantage savoir les motifs de ce dérapage. Ainsi, il serait plus facile de pouvoir trouver des pistes de solutions durables en la matière et ce, pour éviter de retomber dans les mêmes problèmes.
Amadou. I