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Vol à l’Ecole Normale Supérieure : A qui profite la disparition de l’arme du crime ?

L’information a fait le tour de toutes les Universités du Niger. Car, il se serait passé quelque chose d’invraisemblable à l’Université de Niamey, notamment à l’Ecole Normale Supérieure. Un milieu jugé intellectuel par le commun de nigériens, mais en vérité en proie au banditisme de tous genres. Du reste, selon une source interne au rectorat de l’Université Abdoul Moumouni (UAM), dans la période de l’élection du nouveau Doyen de l’Ecole Normale Supérieure, du matériel informatique aurait été subtilisé, notamment des ordinateurs dans lesquels se trouveraient toutes les informations sur l’école. N’est-ce pas une façon de faire disparaitre des preuves sur les crimes économiques et les magouilles qui auraient été commis dans cet établissement ? Cet acte crapuleux et indigne relance aujourd’hui le débat sur la nécessité d’auditer les fonds publics et privés alloués aux Universités du Niger. Cela est d’autant nécessaire que l’Etat ne doit pas observer un laxisme qui pourrait, à terme, mettre à genou ces Universités. Il y a donc nécessité de mener une enquête minutieuse afin de débusquer les voleurs de ces ordinateurs et leurs complices. Au Recteur alors de demander à la Police de mener une enquête sur cette affaire scabreuse qui ternit l’image de la communauté universitaire, aujourd’hui fortement politisée et même traversée par des idées dignes du moyen âge, dans certains cas.

La disparition de l’ordinateur dans lequel se trouveraient des données sensibles de l’école est un acte indigne qui ne doit pas rester impuni. Vivement donc une enquête pour débarrasser l’Ecole Normale Supérieure de travailleurs ripoux.

Soum