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Le Japon cherche des appuis à Paris pour s’implanter en Afrique


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Des relations qui « progressent peu »

À Paris, plus de 150 décideurs français, dont la plupart sont à la tête de grands groupes présents sur le continent, de Bolloré à Orange, en passant par Veolia et… CFAO bien sûr, avaient fait le déplacement le long des rives de la Seine pour cette rencontre.

À un peu moins de six mois de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique (Ticad), 7e du nom, les autorités et les institutions japonaises semblent vouloir mettre un coup d’accélérateur aux échanges réalisés entre l’archipel et le continent. Certes, le nombre d’entreprises nippones présentes sur le continent a connu un pic sans précédent depuis le début de la décennie, mais les échanges commerciaux et le montant des investissements « progressent peu », constatent les responsables du Jetro.

Même la tenue, pour la première fois en Afrique, de la Ticad VI à Nairobi en 2016, n’a pas suffi pour inverser la tendance. « Cela a permis aux grands groupes du pays de disposer dorénavant d’une branche africaine. Il faut maintenant aider les PME à faire de même. C’est tout l’enjeu du prochain forum », précise Katsumi Hirano. Pour l’occasion et pour la première fois, des entreprises françaises, anglaises, mais aussi indiennes seront conviées à l’événement, qui se veut bien plus « qu’un simple rendez-vous entre le Japon et l’Afrique », dixit le responsable de Jetro.

13 mars 2019
Source : https://www.jeuneafrique.com/