Skip to main content

Le Kenya abrite le plus grand parc éolien d’Afrique

La turbine V52 (rotor d’un diamètre de 52m, pour des vitesses comprises entre 3 et 25 m/s) appartient aux modèles de l’ancienne génération remis à jour par le constructeur grâce à l’ajout de nouvelles technologies telles que les pâles pivotantes à haute-efficacité (effort sur l’aérodynamisme et surtout les matériaux composites), les systèmes de ventilation, et un générateur qui s’adapte plus rapidement au rotor. Ce projet d’un coût de 700 millions de dollars a été financé presqu’intégralement grâce à la Banque africaine de développement. A noter que fin 2015, Google a pris une participation de 12,5% dans le projet pour 40 millions de dollars post-mise en route.

Le Kenya sur la bonne voie

Parler d’énergie en Afrique, c’est d’abord rappeler un fait : deux tiers des Africains n’ont pas accès à l’électricité. C’est un chiffre qui tend lentement à s’élever en raison dans le même temps de l’augmentation rapide de la population et qui impose à court terme d’autres priorités que le mix électrique. De fait, une part du projet Lac Turkana prévoit d’utiliser l’électricité générée pour alimenter hors-réseau les communautés alentours. L’électrification est un sujet majeur de l’Afrique et les énergies renouvelables, de par leur caractère décentralisé, est une des solutions pour fournir à des populations isolées ce bien de première nécessité. La Banque mondiale estimait en 2016 que le Kenya faisait partie des pays qui avaient adoptées des mesures favorables à l’électrification et aux énergies renouvelables. Mais comme souvent, les financements font défaut. L’initiative africaine pour les énergies vertes (AREI), dont Jean-Louis Borloo a participé à la création (il s’en est retiré depuis), estimait que les besoins de l’Afrique s’élevaient environ à 4 milliards d’euros par an pendant une quinzaine d’années, soit 60 Mds €.

Romain Chicheportiche
09 mars 2017 
Source : http://www.techniques-ingenieur.fr/