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Attaque terroriste : Deux citadelles tombées, Vendredi noir à (...)


Tout au long de la journée, on vivra, minutes après minutes l’évolution de cette énième barbarie pour se rendre compte de l’effroyable bilan en fin de journée, après l’annonce de la fin des opérations. 8 militaires burkinabè ont été tués. A l’ambassade de France et à l’Etat-major général des armées. 8 assaillants ont également été abattus. 
Presqu’une centaine de blessés sont enregistrés, selon le bilan dressé par le gouvernement à travers les ministres en charge de la sécurité et de la communication. Ces derniers ont également révélé que c’est avec un véhicule bourré d’explosifs que les assaillants ont foncé sur l’Etat-major.
Après la déclaration de guerre faite au Burkina depuis 2016, à travers différentes attaques des positions des Forces de défense et de sécurité au Sahel notamment, et celles de Ouagadouou, celle du 2 mars sonne comme un affront. Le message est on ne peut plus clair. L’Etat-major général des armées est attaqué, en plein jour. C’est là que travaille le chef de l’armée. Celui qui est chargé de planifier, programmer, établir les ordres, contrôler l’exécution et suivre les événements. Un autre pallier est franchi !
Tiga Cheick Sawadogo


Photo : RFI
03 mars 2018
Source : http://lefaso.net/