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MOOV Africa au Niger : Un mépris royal pour ses partenaires d’affaires

MOOV Africa a-t-elle vraiment une idée de l’importance de la communication et du respect de ses partenaires pour une entreprise ? Rien n’est moins sûr. Certains de ses partenaires en ont fait les frais. De façon unilatérale, et au mépris de ses bailleurs (ceux qui louent à MOOV leurs terrains abritant les pylônes de l’entreprise), la société a décidé, désormais a-t-elle fait savoir, de payer ses loyers par transfert d’argent FLOOZ. Et comme la logique néocoloniale n’est pas seulement propre aux États, MOOV a décidé, royalement, que 2% du montant revenant au bailleur sera prélevé pour assurer ce transfert. Une «loi» martiale qu’elle essaie d’imposer à des partenaires pour lesquelles MOOV n’a visiblement aucun respect. Comprenez bien la ruse de MOOV dans cette affaire. Par cette magie de passepasse, elle s’arroge les 2% prélevés puisque le service FLOOZ n’est rien d’autre qu’une de leurs prestations.

Une vraie arnaque !

Outre que le bailleur ne quémande pas cet argent, ce que MOOV semble oublier — c’est un contrat en bonne et due forme qui en fixe le montant — il est regrettable de constater qu’une firme qui fait dans la communication puisse manquer de tact à ce point. Au risque, donc, de ne pas respecter l’échéance de paiement arrivée à terme — en a-t-elle cure ? — MOOV attend, tranquillement, que ses partenaires, qui ont probablement faim, fléchissent et acceptent naturellement son diktat : se laisser dépouiller sans broncher. Mal lui en a pris, car selon des informations recueillies auprès de certains bailleurs, il n’est pas exclu de voir MOOV tomber dans une crise dans les prochaines semaines. Une concertation entre bailleurs est en train de prendre forme, avec en perspective une déclaration publique et des menaces de rupture de contrat.

Laboukoye