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3ème Réunion du Cadre National de Concertation sur la Finance Inclusive (CNC-FI) : Des échanges sur l’interopérabilité des services financiers numériques et l’éducation financière

Le Cadre National de Concertation sur la Finance Inclusive (CNCFI) a tenu, le jeudi 25 août dernier, sa troisième réunion à Niamey. Placée sous le thème : que faire pour booster l’usage des services financiers numériques au Niger ?, cette réunion a regroupé les acteurs clés de l’inclusion financière, notamment le Ministère des finances, le Secrétariat Exécutif de la Stratégie Nationale sur la Finance Inclusive, l’UNCDF (United Nations Capital Développent Fund au Niger), etc.

Pour rappel, cette réunion a pour but de faire le point et de mettre en lumière les résultats des travaux effectués par des groupes de travail sur l’interopérabilité des services financiers numériques et sur l’éducation financière. Au cours des travaux, les participants ont mené des échanges et un débat constructif sur le thème central afin d’enrichir les travaux exposés par lesdits groupes.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère des finances, Dr. Boukari Mamane, a rappelé qu’au cours d’une précédente réunion, tenue le jeudi 19 mai dernier, son département ministériel avait procédé à l’installation des quatre (4) groupes de travail, notamment le groupe de travail sur la coordination des interventions avec les partenaires techniques et financiers (GTCIP) ; le groupe de travail sur les règlementations et incitations (GTRI) ; le groupe de travail sur les innovations et la finance numérique (GTIFN) et enfin le groupe de travail sur le suivi du marché et des acteurs (GTSMA). Ces groupes de travail ont ensuite élaboré leurs chronogrammes de travail, qui ont été adoptés par la plénière. « Lesdits groupes ayant par la suite, chacun en ce qui le concerne, travaillé sur leurs thématiques respectives liées à l’Inclusion Financière, c’est donc par suite logique que nous nous retrouvons ce jour, pour examiner et adopter les travaux effectués depuis lors, au sein du Groupe de Travail sur la Règlementation et les Incitations et du Groupe de Travail sur l’Innovation et la Finance Numérique. Aussi, je puis vous assurer que les résultats et recommandations qui en seraient issus, seront transmis aux autorités compétentes qui prendront assurément les mesures appropriées, aux fins de mieux réorienter les politiques d’Inclusion Financière de notre pays » a rassuré Dr. Boukari Mamane.

Pour sa part, le secrétaire exécutif de la Stratégie Nationale sur la Finance Inclusive, Dr Makaou Mahamane, a salué les efforts des différents groupes ayant permis de faire ressortir les obstacles et les problèmes spécifiques liés à l’inclusion financière.

Le CNCFI est un cadre national de concertation qui opère avec toutes les parties prenantes de l’écosystème de l’inclusion financière afin d’identifier les obstacles à l’Inclusion Financière au Niger et d’y apporter des solutions durables. Sa création a été prévue, à travers l’action n°6.2.1 de l’axe n°6 de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive 2019-2023. Instauré par arrêté du ministère des finances en août 2020, le CNCFI aide le Niger à aborder de manière transversale les problématiques liées à l’inclusion financière et au développement de la finance digitale, afin d’y apporter des réponses socio-économiques concertées.

Le Secrétariat Exécutif de la Stratégie Nationale de la Finance Inclusive a pour rôle de mettre en œuvre la Stratégie Nationale de la Finance Inclusive. Il travaille à faciliter l’accès de manière durable aux produits et services financiers diversifiés, innovants, de qualité et à coûts abordables aux couches vulnérables, notamment les femmes, les jeunes, les acteurs du secteur rural, etc. Cette offre de services doit s’opérer dans un environnement institutionnel, juridique, économico financier adapté.

A l’issue des travaux de cette 3ème réunion, les participants ont formulé des recommandations dont l’élargissement des parties prenantes ; l’implication des opérateurs de téléphonie mobile dans le processus de mise en œuvre du programme et les activités du cadre ; l’atténuation du processus pour la prise en charge des réclamations, l’opérationnalisation de l’observatoire des institutions financières, etc. 

Par Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
Source : http://www.lesahel.org