Rabia Salissou : Une jeune passionnée de l’entreprenariat
De nos jours, les femmes nigériennes s’engagent de plus en plus dans l’entreprenariat pour gagner leur autonomie (financière notamment) mais aussi et surtout pour contribuer à l’économie nationale. Engagées et déterminées, elles se battent quotidiennement pour se faire une place dans un secteur majoritairement masculin. C’est le cas de Salissou Rabia, âgée d’une vingtaine d’années. Titulaire d’un Bac D, actuellement en master d’étude pharmaceutique, elle est la fondatrice de l’entreprise dénommée ‘’Sarah magnétique’’.
L’idée de création de cette entreprise selon Rabia Salissou est qu’elle est passionnée d’entreprendre. «J’ai toujours aimé être mon propre chef, diriger et apprendre de la vie. Très tôt, je voulais être adulte, de faire comme dans les films, d’être autonome à l’âge de 18 ans. C’est après l’obtention de mon bac que j’ai commencé à exercer ce métier», a-t-elle dit. C’est ainsi qu’elle a fait ‘’de petites formations’’ en communication (autoformation). A part ça a poursuivi Salissou Rabia, «je suis dans un monde tout nouveau où je m’efforce de m’adapter, d’apprendre et d’utiliser des outils qui ne relèvent ni de ma formation ni de mon domaine d’apprentissage».
Relativement aux produits mis en vente par la jeune demoiselle, il s’agit notamment de la lingerie fine, des costumes, des pantalons, des parfums et encens, des accessoires de séduction tels que : les perles de hanches, carte de jeu et les articles de décorations.
S’agissant des prix de ces produits, ils sont, selon Rabia Salissou, en fonction du produit. «C’est une tranche de 500F à 35.000F CFA» a-t-elle précisé. Et c’est par le biais des réseaux sociaux que Salissou Rabia arrive à écouler ses produits qui sont très prisés et appréciés par des gens.
En termes de difficultés, cette jeune entrepreneure souligne que la plus grande difficulté à laquelle il faut faire face, c’est d’arrêter de se fixer des limites, en se hissant toujours plus haut et surtout en osant. «Les ambitions ne manquent pas, le mieux c’est de bien garder les pieds sur terre, de ne pas sauter de ‘’coq à l’âne’’»a affirmé Salissou Rabia.
Elle saisit l’opportunité pour lancer un cri de cœur à l’endroit des autorités pour davantage sensibiliser sur la cohésion sociale, la tolérance et surtout sur l’autonomisation des jeunes.
Farida Ibrahim Assoumane
15 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/