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Conférence de Presse de la FEPACI au CCFN Jean Rouch de Niamey : Plaidoyer pour une mobilisation de fonds en faveur du cinéma

Le secrétaire général de la FEPACI, M. Cheick Oumar Cissoko a rappelé que les cinéastes africains ont été de tous les combats sur le continent, en matière notamment de liberté, de paix, de développement. Puis il a évoqué cette préoccupation de la FEPACI : la mise en place effective du Fonds africain pour le cinéma et l’audio-visuel, annoncé par la Commission de l’Union Africaine dont la FEPACI est membre observateur. Mais M. Cheick Oumar Cissoko a aussi appelé les cinéastes africains à plus d’union et de solidarité pour plus d’efficacité et de crédibilité de leurs actions. Le secrétaire général de la FEPACI a également invité les cinéastes à prendre des initiatives à travers leurs associations pour atteindre leurs objectifs qui doivent être la recherche des financements, la production, la construction ou la réhabilitation des salles de cinéma, la mise en place et la viabilisation d’une véritable industrie cinématographique.

De son côté, le président du conseil consultatif de la FEPACI, M. Salif Traoré, a relevé l’importance de l’image. « Chaque film est une pierre dans la construction de l’édifice commun ; l’image a la force de lutter contre le terrorisme, et d’être un facteur de réconciliation», a–t-il argumenté. M. Salif Traoré a fait un plaidoyer en direction des gouvernements africains en faveur d’un appui conséquent pour le cinéma avec des fonds au niveau de l’UA, de l’UEMOA, etc. Un plaidoyer qui a eu un écho favorable de la part du ministre de la Défense nationale, Pr Issoufou Katambé qui était parmi les invités. En raison de son expérience personnelle lorsqu’il était à la tête du ministère de l’Hydraulique, il s’est dit convaincu de la pertinence et de la force de l’image, pour la promotion de la paix, et du développement. Pr Issoufou Katambé a promis d’être l’avocat de la FEPACI et du cinéma au niveau du gouvernement.

Créée en 1970, la FEPACI vise entre autres à contribuer à la promotion du secteur de l’audiovisuel, à le transformer en une économie culturelle puissante ; à créer et approfondir la compréhension et l’appréciation de la raison d’être de l’Afrique par les Africains eux-mêmes ; à représenter les intérêts des cinéastes africains, à défendre leurs droits, à renforcer les capacités des associations nationales, etc.

Souley Moutari

15 octobre 2019
Source : http://www.lesahel.org/