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Dosso/Association Culture Plus Niger : Poursuivre l’animation dans les cine-clubs et établissements scolaires

S’agissant du bilan, le président de l’association Culture Plus M. Bawa Kadadé s’est dit satisfait des activités réalisées depuis la création de l’association. Ces activités, a-t-il précisé ont tourné autour de plusieurs rencontres, des projections de films ainsi que des activités culturelles en collaboration avec la direction régionale de la renaissance culturelle. A cela s’ajoute la formation des jeunes en animation de ciné-clubs. Aujourd’hui, le public de la cité des Djermakoyes a favorablement accueilli les activités de Culture Plus car la commune manque de cadre où les la jeunesse peut s’épanouir.

Quant aux difficultés de l’Association Culture Plus, elles tournent autour du manque de moyens financiers, ce qui constitue un frein à la conduite des activités. Malgré tout, les membres de cette structure ne croisent pas les bras ; ils ont la volonté et disposent de matériel pour travailler. Avant chaque projection, il faut former l’équipe chargée de ces ciné-clubs par rapport à la conduite de ces activités.

En termes de perspectives, l’Association Culture Plus s’est engagée à poursuivre l’animation des deux ciné-clubs de l’école normale Mali Béro et de la maison de la culture Garba Loga et envisage de s’ouvrir à d’autres établissements scolaires, à d’autres espaces où elle peut projeter des films. Outre la projection de films et l’organisation des activités culturelles, l’association envisage, selon son président, l’organisation d’un mini-festival en cinéma documentaire.

Parlant du cinéma nigérien, M. Bawa Kadadé lui-même réalisateur estime que le cinéma nigérien est mieux connu à l’extérieur. En effet, le Niger est un des pionniers du cinéma africain à travers Jean Rouch mais aussi quand on se réfère à l’histoire du FESPACO, sachant que le premier étalon du Yéninga a été remporté par notre compatriote Oumarou Ganda. Il est donc important, a précisé le président de l’Association Culture Plus, pour les jeunes nigériens de connaître l’histoire du cinéma nigérien à travers les réalisations actuelles qui sont présentées dans différents festivals mais qui malheureusement ne sont pas connus par les Nigériens. Le cinéma nigérien a notifié M. Bawa Kadadé a besoin d’être soutenu par l’Etat et a besoin d’être connu par les Nigériens car on ne fait pas les films pour soi-même mais pour qu’ils se fassent voir. A travers les films documentaires a dit en substance M. Bawa Kadadé, c’est une manière de découvrir le monde, une manière de voyager tout en restant chez soi.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

23 juillet 2019 
Source : http://www.lesahel.org/