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Patrimoine immatériel de l’humanité en musique : L’Inzad, une vielle monocorde traditionnelle commune à préserver

Compte tenu de son rôle inestimable, notamment au sein de la communauté touarègue, plusieurs organisations dont l’association Sauver l’Inzad, l’Association pour la Culture, la Liberté et l’Instruction et l’Association pour un Développement Durable et solidaire et des personnes ressources œuvrant dans le cadre de la préservation des traditions musicales se sont battus ardemment pour inscrire la vieille monocorde traditionnelle au Patrimoine universel de l’UNESCO.

Ainsi, des experts nigériens, algériens et maliens se sont maintes fois rencontrés pour le même projet et prouver à l’UNESCO, que l’Inzad est patrimoine culturel immatériel de l’humanité à sauvegarder en l’inscrivant dans son patrimoine.

Dans le cadre de la perpétuation et aussi en vu de la pérennisation de ce patrimoine immatériel, plusieurs colloques, rencontres internationales et des concerts sur l’Inzad ont été organisés à travers le monde. Ces rencontres visent à rallier la communauté internationale, à savoir les hommes politiques, les scientifiques et les artistes à soutenir la sauvegarde de cet instrument traditionnel symbole, pour combien important dans la richesse des instruments culturels africains.

Dans le même cadre, face à la menace de disparition qui pèse sur cet instrument, plusieurs organismes nationaux et internationaux se battent pour que l’Inzad continue encore à illuminer les cœurs de toute une communauté, voire toute la planète. C’est ainsi que plusieurs centres de formation ont vu le jour de par le monde. Au Niger, afin de permettre la promotion de l'Inzad auprès des jeunes filles, Abdallah ag Oumbadougou, avec son association Takrist n'Tada, a ouvert des centres de formation à Arlit et Agadez. Pour sa part, l'association Sauver l'Inzad, en plus des écoles, organise divers évènements et des rencontres scientifiques internationales autour de l’existence menacée de cet instrument. C’est dans ce même cadre que notre confrère d’Aïr-Info, Ibrahim Manzo Diallo, a révélé l’importance de cet instrument traditionnel dans l’affirmation de la culture touarègue, dans un ouvrage de 150 pages intitulé INZAD ou le destin de Ghaïsha, paru sous les presses de Afrique Lecture – Niger, en 2014 et préfacé par le Premier ministre du Niger, Brigi Rafini.

1er novembre  2018
Source : L'Evènement