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Mode et beauté : Quand les tresses traditionnelles remplacent les gros grains

Les tresses perlées des filles

Au salon "Welly" sis au quartier Kalley sud de Niamey, les coiffeuses s’activent à satisfaire les clientes. Une ambiance cordiale y règne. Les clientes causent et rient, chacune raconte ce qu’elle compte faire le jour du mariage de l’une de leurs sœurs. En cette période de vacances, ce genre d’ambiances est fréquent dans les salons de beauté. Le salon Welly propose des prestations de toutes sortes (coiffure, tresse, manucure, pédicure) à des prix abordables. Pour Bibaune, une cliente, la coiffeuse est inspirée, au salon "welly". « Tous les types de cheveux sont traités » dit-elle. Les petites filles préfèrent les tresses des perles lumineuses de différentes couleurs et de différentes variétés.

Pour tresser une fille, il faut au minimum deux paquets de perles qui s’achètent entre 250 francs FCA et 1000 francs CFA. Les perles sont placées une à une au bout des tresses et puis enrouler avec des plastiques communément appelés "plaquemens" pour les fixer durablement et éviter que les tresses ne se défont pas. Pour Mme Moussa, « depuis l’avènement de cette mode, j’amène régulièrement mes trois filles au salon pour les tresses perlées et avec environ dix milles, elles arrivent à bien se tresser et rentre toutes jolies à la maison, c’est rapide, propre et joli et elles ont jusqu’à deux à trois semaines».

Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)

27 juillet 2017
Source : http://lesahel.org/