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Concours de danse de lutte traditionnelle : Les lutteurs de la région de Zinder remportent le premier prix

C’est connu, les arènes de lutte traditionnelle au Niger accueillent un public hétérogène. Si certains vont pour les combats en compétition, d’autres se rendent dans les arènes pour l’accoutrement des lutteurs, les chants et surtout la chorégraphie des danseurs. Selon Mallam Barka Akoda, directeur technique national de lutte traditionnelle, avant chaque combat de lutte traditionnelle, le lutteur fait une démonstration pour montrer sa force en esquissant des danses individuelles ou en groupe. Cette harmonie pousse les lutteurs à améliorer leur style chorégraphique. Il est fréquent de voir à chaque entrée dans l’arène, les équipes de lutteurs danser ensemble pour le public.

Selon Maitre Mari Mallam Daouda, expert en lutte traditionnelle, le lutteur acteur principal de cette animation, s’exprime artistiquement à travers un certain genre de technique et de rythme pendant et après le combat. « La danse constitue une joie chez toute personne. En ce qui concerne la danse des lutteurs, il faut tenir compte de la tenue des lutteurs. Dans le concours organisé, chaque équipe doit compter 5 lutteurs accompagnés d’instruments traditionnels de tout genre et des griots. Les tenues et l’accoutrement des lutteurs font partie des critères pour faire le classement ainsi que l’harmonie chorégraphique de la danse», a-t-il expliqué.

L’expert en lutte traditionnelle du Niger ajoute que, «Vous constatez qu’il y avait des équipes qui ont bien commencé, par finir, ils relâchent. Malheureusement, nous n’avons pas eu les huit régions en compétition. Seulement quatre équipes se sont présentées et presque toutes ont les mêmes formes de dance », a-t-il indiqué.

La danse des lutteurs concoure tout simplement à la valorisation de l’identité culturelle des Nigériens.

Seini Seydou Zakaria, envoyé spécial(onep)

04 janvier 2017 
Source : http://lesahel.org/