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Lancement du « Programme pilote de la formation des jeunes aux métiers spécifiques de l’élevage » à Ballayara : 64 jeunes bénéficient d’une formation sur plusieurs métiers

En procédant au lancement du programme, le Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage a témoigné sa reconnaissance et sa gratitude à la FAO pour les appuis multiformes que cette institution apporte au Niger dans la mise en œuvre de sa politique agricole dénommée ‘’Initiative 3N’’, « les Nigériens Nourrissent les Nigériens ». En effet souligne M. Boubacar Goubé Illiassou, le Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage a la conviction que le savoir et le savoir-faire détermineront le destin des peuples du 21ème siècle. « C'est dire que le renforcement des capacités des acteurs des filières animales, particulièrement les jeunes ruraux sur les métiers d’élevage est à la fois pour nous un acte patriotique, un devoir citoyen et la transformation du monde rural nous le recommande. A titre illustratif, malgré son avantage comparatif indéniable sur l'élevage, notre pays s'est investi dans la promotion et l'émergence des jeunes filles et garçons aux métiers spécifiques de l'élevage dans le cadre de la mise en œuvre des projets sous tutelle », a-t-il dit.

Très ému de constater l’importance que les autorités du Niger et les partenaires (plus précisément la FAO) accordent à son initiative prise il y a plus d’une décennie dans le département de Balleyara, le promoteur du Centre d’Appui à la Modernisation de l’agriculture et de l’élevage de Tabaghor, M. Rissa Zakary a expliqué pourquoi il a décidé de consacrer le restant de sa vie à la transmission du savoir dans le domaine de l’élevage. « Je suis tout ému pour la chose la plus simple que j’ai eue à faire. Ce n’est peut être pas une grande chose. Mais je voudrais juste que vous conserviez l’image d’un grand père qui transmet à ses petits enfants ce que la vie lui a appris. L’élevage est pratiqué au Niger depuis longtemps, il est un patrimoine national. Si le Niger a pu faire de l’élevage un élément qui l’identifie c’est parce que nous avons eu des éleveurs qui se sont adaptés, nous avons également la terre, les arbres, des animaux… qui se sont adaptés. Donc nous devrons préserver cette manière de pratiquer l’élevage. Nos enseignements sont basés sur trois éléments à savoir, le bon comportement, les efforts et la technicité» a expliqué M. Rissa Zakary.

Pour sa part M. Bagoudou Maidagi, expert élevage FAO Niger, a rappelé que la Représentation de l'Organisation dés Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) qui est opérationnelle au Niger depuis 1978 a mis en œuvre plus de 350 projets au profit des populations et cela, sur l'ensemble du territoire. En termes de performance, la FAO a développé de nombreuses bonnes pratiques qui continuent de faire école non seulement au Niger mais aussi dans la sous-région. « L'on a encore en mémoire le projet Keita, le projet Intrant, le projet recensement du cheptel, celui de la multiplication des semences améliorées, et des projets d'innovation comme les champs écoles paysans pastoraux et agropastoraux regroupés au sein de la terminologie champs écoles des producteurs, les blocs multi-nutritionnels densifiés » a-t-il rappelé. Le même type de formation est offert à d’autres jeunes nigériens dans deux (2) centres du genre, dans le département de Maradi.

Abbdoul-Aziz Ibrahim Soulé Envoyé spécial

09 septembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/