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Unité semencière de l’Institut National de Recherche Agronomique du Niger (INRAN) : Des variétés de semences issues de la recherche sont disponibles à l’INRAN

En ce qui concerne les semences pré-bases et bases, l’Unité semencière dispose d’un certain nombre d’entreprises semencières privées à qui elle vend les semences pour multiplication. A travers ces entreprises semencières privées, les variétés de semences (telles que mil,, le sorgho, le niébé, l’arachide, maïs, sésame, gombo et l’oignon) produites par l’INRAN sont connues sur toute l’étendue du territoire national et au-delà. Toutefois, pour ce qui est des variétés de mil et de sorgho, elles sont cultivées en fonction des zones. Pour le mil, la variété la plus demandée et appréciée par les paysans est le HKP parce qu’elle s’adapte à presque toutes les zones de culture du Niger. Elle a un cycle court, soit 75 jours. En dehors de cette variété, il y a aussi Zatib; H-80-10-GR (gare-gara hatip) qui est une variété de la région de Tahoua. Par rapport au sorgho, on peut citer les variétés suivantes : Irat-204 ; Mota-Maradi ; sépon 82, utilisée par les paysans à double fin (les tiges pour nourrir les animaux et les grains pour les humains). S’agissant du niébé, les variétés sollicitées par les paysans sont entre autres : IT-90-372-1-2 ; KVX-30-309-6G ; TN3-78 (cette variété est utilisée aussi à double fin) ; TN-5-78 ; TN-121-80. Quant à l’arachide, il y a la variété 55-437 qui a une large zone d’adaptation. Toujours par rapport à l’arachide, il y a la variété RRB, la TS32-1, etc.

Relativement aux modalités d’achat des semences à l’INRAN, M Salami Issoufou a expliqué que les entreprises semencières viennent directement à l’institut pour acheter soit des semences de bases ou de pré-bases. En outre, la loi exige que les semences de base et pré-base appelées semences mères doivent être achetées au niveau de l’institut chargé de la recherche. Après avoir vendu les variétés semences aux paysans ou aux entreprises, il y a des inspecteurs de l’INRAN qui font le suivi à travers une série de visites dans les champs pour voir l’évolution de la variété. Pendant la récolte, ces inspecteurs prennent un échantillon qu’on examine au laboratoire en vue de voir le taux de germination et de pureté. Une variété semence qui ne germe pas, connaitra sans nul doute la mévente. Par ailleurs, ‘’ nous avons de très bonnes relations avec les entreprises semencières. Je reste persuadé que c’est avec les entreprises semencières qu’on peut améliorer la productivité dans ce pays. En perspective, d’autres variétés sont en cours de validation. Le processus est long parce qu’il faut d’abord procéder à des essais préliminaires avant de produire les semences et de les mettre à la disposition des paysans. Ces nouvelles variétés en cours concernent du mil, des hydrides au niveau du sorgho, du riz, de l’arachide et du maïs’’, a souligné le responsable de l’Unité semencière de l’INRAN, M. Salami Issoufou.

Hassane Daouda(onep)

03 juin 2017
Source : http://lesahel.org/