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M. Sadou Seydou , Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé : "Sous la conduite de SEM. Issoufou Mahamadou, le dossier de la ZLECAf connait des avancées significatives"

zzMonsieur le Ministre, lors du 32ème Sommet des Chefs d'État et de Gouvernement de l'Union Africaine, le Président de la République, Chef de l'État, a présenté à ses pairs le rapport de compte rendu sur l'état d'avancement du processus de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) qui constitue sans nul doute l'une des grandes réformes portées par cette Institution. Pouvez-vous nous rappeler les grandes articulations de ce rapport brillamment détaillé par le Président de la République ?
Merci de l'occasion que vous m'offrez de parler d'un sujet qui fait la fierté du Niger en tant que pays ayant la lourde charge de conduire à travers S.E.M Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l'Etat, le processus de mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf).
Pour répondre à votre question, je tiens d'abord à préciser que c'est le 5ème rapport d'étape que SEM Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l'Etat, Champion de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) a eu à présenter lors de la 32ème session du sommet des Chefs d'État et de Gouvernements de l'Union Africaine.
Ce rapport qui comprend les activités menées depuis le Sommet de juillet 2018, les évolutions récentes affectant la mise en œuvre du processus de la ZLECAf et des recommandations, a fait ressortir des résultats encourageants notamment : l'adoption non seulement du modèle de libéralisation tarifaire qui sera utilisé par les États membres dans le cadre de l'élaboration des listes de concessions tarifaires de la ZLECAf mais aussi des critères de désignation des produits sensibles et la liste d'exclusion ( la sécurité alimentaire, la sécurité nationale, les recettes fiscales, les moyens de subsistance et l'industrialisation) ; la fixation des pourcentages des produits sensibles, 7 % et de la liste d'exclusion 3% du total des lignes tarifaires ; la période transitoire de cinq ans ou moins pour les pays qui exigent cette flexibilité avant le démarrage de la libéralisation des produits sensibles et l'approbation des Directives pour l'élaboration des listes d'engagements spécifiques et les cadres réglementaires de coopération pour le commerce des services.
En conclusion de son rapport, SEM Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l'État, Champion de la ZLECAf a suggéré d'organiser à titre exceptionnel, un Sommet Extraordinaire, en juillet 2019 à Niamey, à la veille du Sommet de coordination. Á cet effet, tous les États membres de l'Union auront l'occasion de célébrer le premier anniversaire de la signature de l'Accord de la ZLECAf, de lancer officiellement la phase opérationnelle du marché de la Zone et de statuer sur le choix du siège et de l'organigramme du Secrétariat de la ZLECAf.

Sous le leadership du Président de la République, le dossier sur la Zone de Libre Echange Continentale Africaine connait d'ailleurs des avancées considérables. Quels sont actuellement les progrès réalisés à même de stimuler la mise en œuvre de ce projet de l'Union ?
Effectivement, sous la conduite de S.E.M Issoufou Mahamadou, le dossier sur la ZLECAf connait des avancées significatives.
D'abord, en mars 2018, il y a eu la signature de l'Accord sur la ZLECAf ainsi que les protocoles sur le Commerce des marchandises, le Commerce des Services et les Règles et Procédures de Règlement des Différends.
De même, grâce aux efforts de S.E.M Issoufou Mahamadou , le nombre de signatures est actuellement de 52 États sur les 55 Etats membres et 18 États ont déjà ratifié l'Accord.
Le Président a bon espoir que le nombre requis de 22 ratifications sera atteint et que le lancement officiel des opérations de la ZLECAf aura lieu à Niamey en juillet 2019.
Par ailleurs, il convient de souligner que sans être dans sa phase opérationnelle, la ZLECAf produit des résultats tangibles.
En effet, nous notons avec satisfaction la tenue de la première Foire commerciale intra-africaine, du 11 au 17 décembre 2018 au Caire (Égypte). Cette manifestation a attiré environ 1086 exposants et a dépassé tous les objectifs assignés tant en ce qui concerne le nombre de visiteurs que le volume des transactions.
En perspective, avec la création de la plate-forme continentale sur le commerce électronique par la Commission de l'Union Africaine, en partenariat avec la Diaspora africaine, 600.000 Petites et Moyennes Entreprises seront créées en quatre ans (2019 – 2023) par les jeunes africains.

La Zone de Libre Echange Continentale envisage à terme la création d'un marché commun africain afin d'accélérer le développement du Continent. Quelle est la tâche qui a été confiée aux Ministres du Commerce dans ce sens ?
Il convient de rappeler que la création du Marché Commun Africain est inscrite dans le Traité d'Abuja de 1991 et que la Zone de Libre Echange Continentale Africaine est une étape pour la concrétisation de ce Marché Commun.
Face à la fragmentation du marché africain et partant les frontières constituant aussi des barrières à la libre circulation des biens et des marchandises, vous conviendrez avec moi que les conditions d'un développement économique et social de l'Afrique ne se feront qu'avec les Africains eux-mêmes.
C'est pourquoi, il est demandé aux Ministres Africains chargés du Commerce d'élaborer, d'ici novembre 2019, une stratégie dans le cadre de la réalisation d'un Marché commun africain afin qu'elle soit soumise à l'examen de la Conférence, en janvier 2020.
Bien entendu, les États membres qui souhaitent conclure des arrangements commerciaux avec des tiers de le notifier par écrit et de s'assurer que leurs efforts ne saperont pas le projet que constitue la création d'un Marché africain.

Le processus de la ZLECAf va bientôt rentrer dans sa phase opérationnelle. Et pour cela, les appuis des partenaires techniques et financiers s'avèrent indispensables. Y a-t-il des intentions manifestes d'accompagnement ou de soutien à la Commission de l'Union Africaine ?
Il vous souviendra, dans son 4ème rapport d'étape sur le processus de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf) de juillet 2018, SEM Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l'État, a rendu un hommage mérité aux partenaires stratégiques de la Commission pour leur contribution à la réalisation de ce projet visionnaire. Il les a invités à poursuivre leur accompagnement pour que les bénéfices attendus soient véritablement partagés.
Ces partenaires stratégiques sont entre autres la Banque Africaine de Développement, l'African Import and Export Bank, la Commission Économique des Nations-Unies pour l'Afrique, la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement. D'autres partenaires non moindres tels que l'Union Européenne ont aussi manifesté leur intérêt pour l'opérationnalisation de cette zone commerciale continentale.
Cependant, je voudrais insister qu'aucun accompagnement ne peut remplacer les efforts attendus des pays africains. C'est pourquoi, le Président de la République a invité les États à élaborer des stratégies nationales pour la ZLECAf.

La ratification de l'Accord de la ZLECAf par les pays a certes connu une évolution majeure, mais il existe jusque-là des pays qui trainent le pas. Quelle sera la nouvelle approche pour convaincre ces derniers à accepter et à intégrer cette vision commune pour le développement de l'Afrique ?
Dans le cadre de la vision «l'Afrique que nous voulons» et permettre à l'Afrique de parler d'une seule voix, SEM Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l'État, en sa qualité de leader du processus de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf) s'investit pleinement. C'est ainsi qu'à la date du 11 février 2019 seuls trois (3) pays sur les 55 n'ont pas encore signé l'Accord. Quant aux ratifications comme je l'ai déjà dit, 18 Etats l'ont ratifié. Je peux l'affirmer, l'Accord de la ZLECAf est le 1er du genre de l'Union Africaine (UA) à atteindre ce record en moins d'un an de sa signature. Nous sommes sur la bonne voie. L'Afrique gagnera son pari.

La célébration du premier anniversaire de la ZLECAf est prévue pour le mois de juillet à Niamey, quelles seront les activités phares pour commémorer cet évènement d'envergure continentale ?
Certes l'anniversaire de la ZLECAf sera commémoré mais il faut préciser que le sommet extraordinaire a été convoqué pour procéder au lancement officiel de sa phase opérationnelle, statuer sur le choix du siège et l'organigramme du secrétariat. Sinon la date de l'anniversaire c'est le 21 mars.
En marge du sommet extraordinaire, il est prévu l'organisation d'un Forum d'affaires avec la participation des décideurs politiques et des opérateurs
économiques notamment les afro-champions ; un forum pour la société civile africaine et une exposition vente de produits africains.
En guise de conclusion il y a lieu de souligner que les résultats significatifs enregistrés dans le cadre du processus de création de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine sont dus essentiellement au rôle éminent joué par SEM Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l'État, Champion de l'Union Africaine pour la ZLECAf.
En s'investissant comme il l'a fait, SEM Issoufou Mahamadou a redonné à l'Afrique cette sensation de fierté qui animait les pères fondateurs de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA).
L'Afrique sera éternellement reconnaissante envers ce panafricaniste convaincu.

Réalisée par Hassane Daouda(onep)

22 février 2019
Source :