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Le Comité international des Jeux de la Francophonie (Cijf) regarde de près l’organisation des huitièmes Jeux. Membre de l’institution mondiale, l’experte nigérienne rassure sur les préparatifs d’Abidjan 2017

Après avoir vous-même visiter le ‘’Village des Jeux’’, toutes les commodités sont-elles réunies pour bien loger les athlètes et participants à l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs) ?
Ce volet est effectivement une préoccupation de tout temps. Je peux affirmer aujourd’hui, sur la base de tout ce que nous avons pu voir lors des travaux, que les athlètes seront bien logés. Même si on avait constaté la semaine dernière qu’il y avait quelques détails à revoir au niveau de certains bâtiments. Au-delà du logement, nous avions aussi constaté qu’au niveau de la restauration, il y a de très bonnes perspectives. Tout sera au point. Nous sommes sûrs qu’ils seront bien nourris. Nous sommes sommes même intéressés, déjà, à la qualité des menus qui seront concoctés. Je peux vous dire que ce sont des menus qui seront adaptés aux différentes délégations. On a donc reçu l’assurance que ce sont des plats qui seront variés et très riches en fonction des besoins alimentaires…

Que dire de l’inquiétude qu’on avait, il y a quelques jours, pour la finition des terrains, salles et centres d’entraînement ?
C’est effectivement un point que nous avons regardé de très près. Nous nous sommes rendus dans les salles d’entraînement pour les épreuves sportives. Il n’y a pas que le volet sportif. Nous avons aussi visités les centres d’animation pour les activités socio-culturelles. Nous sommes allés plus loin en vérifiant les bureaux administratifs, les centres d’accueil et d’accréditation. Ce sera prêt dans ces trois jours. Je peux même dire que si tout est définitivement prêt, les Jeux de Côte d’Ivoire seront les plus beaux Jeux de la Francophonie…

Justement ! Pour vous qui avez déjà eu à participer à plusieurs Jeux de la Francophonie, quelle comparaison peut-on déjà faire avec les organisations précédentes ?
Je peux vous dire que les Jeux d’Abidjan prennent une meilleure dimension. Je dirais même une autre envergure. On pense qu’il faut de plus en plus une organisation qui se rapproche de l’organisation des Jeux olympiques. On pense qu’Abidjan va lancer un peu plus ces Jeux de la Francophonie. C’est notre vœu et nous sommes déterminés à aider en termes d’expertise la Côte d’Ivoire à faire de ces Jeux l’un des meilleurs de l’histoire de la Francophonie.

En s’impliquant de manière effective dans l’organisation, que recherche exactement le Cijf dans ces Jeux d’Abidjan ?
Nous recherchons surtout une perpétuation des valeurs de la Francophonie. Il faut souligner que les Jeux ont toujours été une excellente plate-forme de brassage des différents peuples du monde francophone et même de solidarité avec d’autres pays qui ne sont pas de la même sphère linguistique. C’est un intense moment de partage pour tous les pays qui ont en commun la langue française. Le second aspect est la projection qu’on peut faire après ces Jeux. En Côte d’Ivoire, il y a par exemple le gros avantage que les Ivoiriens auront de bénéficier des infrastructures qui ont été construites et réhabilitées. L’exemple de l’Injs est édifiant sur le fait que sa capacité infrastructurelle a simplement triplé. Cette enceinte devient, de par sa nouvelle structuration, internationale. Ce sont des projets réalisés et qui vont énormément bénéficier aux populations.

Interview réalisée par
ADAM KHALIL

29 juillet 2017
Source : https://www.fratmat.info/