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Lancement officiel à Niamey des épreuves du Baccalauréat, Session 2020 : Le ministre en charge de l’Enseignement Supérieur satisfait du bon démarrage des épreuves

Par la suite, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a revelé aux médias que le gouvernement a rehaussé l’enveloppe de l’organisation du Baccalauréat, dans l’objectif d’améliorer les conditions de la tenue de cet examen. Il a précisé qu’après la suspension due à la pandémie à coronavirus ou COVID-19 et la réouverture des salles de cours le 1er juin dernier, les cours se sont déroulés normalement. «Ainsi, toutes les conditions ont été réunies, pour que les examens se déroulent aux dates retenues», a-t-il ajouté. Ce qui est un motif de satisfaction pour le gouvernement, selon le Ministre Yahouza Sadissou. Ce dernier a souligné que cette année ce sont 71.990 candidats, contre 65.000 l’année dernière, qui vont à la conquête du 1er diplôme universitaire, soit une augmentation de plus de 9% des effectifs.

«Il faut aussi noter que cette année, il y a eu d’autres nouveautés, comme la création d’un Centre d’Examen du Baccalauréat à Bilma. Par le passé, les candidats de Bilma se rendaient à Agadez pour composer. Ce qui induit beaucoup de difficultés pour ces candidats. Avec la proposition de l’OBN de créer un centre d’examen à Bilma et la réalisation d’un tel centre, les candidats de cette localité affronteront donc cette année, plus facilement, les examens du Bac», s’est réjoui le ministre.

Abondant dans le même sens, le gouverneur de la région de Niamey, enseignant de carrière, M. Issaka Hassane Karanta a lui aussi donné quelques conseils d’usage aux candidats. «Soyez attentifs, lisez et relisez les sujets avant de commencer. De même lisez et relisez vos copies avant de les remettre», a lancé M. Karanta aux candidats. Il a ajouté que les téléphones portables sont strictement interdits dans les salles, avant de prévenir que tout candidat qui sera pris en flagrant délit sera puni conformément aux textes et lois en vigueur.

Evoquant la question des fraudes aux examens, le président de la HALCIA, M. Abdourahamane Ghousmane, a indiqué que la HALCIA s’est impliquée dans l’organisation et la tenue de cet examen pour permettre au Niger d’avoir des examens justes et propres. «Tout candidat ou candidate surpris en train de tricher sera puni, d’au moins, un an d’emprisonnement, comme le prévoit la loi. Car la tricherie est une infraction assimilée, c’est une fraude, donc punie par la loi. Donc ne gâchez pas vos études, votre avenir en tentant de tricher», a averti M. Ghousmane. Notons qu’au Niger, selon les statistiques, le taux de l’enseignement supérieur est de 2,6% en 2018 et le ratio étudiant/population est de 281 étudiants pour 100.000 habitants en 2015, un des taux le plus faible de la sous-région.

Mahamadou Diallo(onep)

18 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/