Sous la bannière du Conseil National du Patronat, les agronomes et les promoteurs agricoles s'engagent à relever un défi de taille dans les prochains douze mois : produire massivement du maïs et du manioc. Cette initiative, guidée par le désir ardent de renforcer l'autonomie alimentaire du Niger, s'appuie sur l'expertise nationale en agriculture de précision. Avec ses ressources en eau abondante, ses terres fertiles et sa main-d'œuvre compétente, le Niger possède tous les atouts pour réussir cette entreprise.

Face aux enjeux cruciaux, les décideurs sont appelés à revoir leurs priorités et à investir dans le secteur agricole. Il est inconcevable que des sommes colossales, allouées à une poignée d'opérateurs économiques pour constituer des stocks, ne bénéficient pas plutôt à ceux qui choisissent de se tourner vers l'agriculture.

Salifou Amadou Mayaki, membre éminent du Conseil National du Patronat, rappelle à juste titre l'importance de cette transition. Il évoque l'adage selon lequel l'adversité doit être transformée en motivation : lorsque l'on est critiqué pour un seau d'eau, on se mobilise pour acquérir un baril le lendemain ; de même, les insultes liées à la nourriture devraient nous inciter à redoubler d'efforts pour accéder à une alimentation digne.

Ce message résonne comme un appel à l'action pour tous les Nigériens : il est temps de se mobiliser et de produire localement afin de ne plus dépendre des importations du Bénin voisin. La véritable reconquête et sauvegarde de notre patrie passent par une révolution agricole audacieuse et ambitieuse.

En conclusion, que l'inspiration et la détermination guident nos actions, et que le Niger et son peuple courageux soient bénis dans cette noble entreprise."

Salifou Amadou Mayaki, par sa voix autorisée, transmet un message fort et mobilisateur, appelant les Nigériens à prendre en main leur destinée alimentaire.
Aïssa Altiné (Nigerdiaspora)